Il y a près de vingt siècles, les Romains disaient « Mens sana in corpore sano » !
Nos vies sédentaires, couplées au stress, à la malbouffe et aux habitudes en tous genres qui n’ont rien de vraiment sain ont fait de nous des oiseaux pour le chat en matière de santé. Et ne vous étonnez pas si vos équipes manquent parfois de tonus ou de vitalité, l’ensemble de la société cultive ce type de carences. Or, la vitalité, pour ne prendre qu’elle, c’est ce qui donne chaque jour à vos collaborateurs l’énergie dont ils ont besoin pour relever leurs défis et réaliser leurs objectifs. Le salut des entreprises, comme l’épanouissement de vos salariés, est à ce prix !
Sauf que, pour atteindre ce graal, avoir un mode de vie équilibré est essentiel. « Le mode de vie va plus loin que la simple santé physique », affirme Stefan Driesen, expert en vitalité. « Se sentir bien – mentalement – est au moins aussi important ! » Et si l’on allait plus loin…
Stress et détente : les deux faces d’une même médaille
On le sait, pour avoir un mode de vie équilibré, il faut bien sûr manger sainement… mais ce n’est pas tout ! L’équilibre, en l’espèce, consiste à accorder du temps dans sa journée, sa semaine, son mois, son année pour s’adonner à une activité physique suffisante. On a bien dit suffisante. Et l’équation n’est pas exacte si l’on oublie la santé mentale dans la formule. « L’importance de la santé mentale est souvent sous-estimée », souligne Stefan Driesen. « Actuellement, on accorde davantage d’attention au stress en tant que danger potentiel pour un mode de vie sain. Mais il s’agit là du revers de la médaille. La détente – l’avers de cette fameuse médaille – reçoit, elle, trop peu d’attention ».
Le sommeil : élément essentiel pour la productivité et la créativité
Du coup, il est important d’identifier où et comment aller chercher cette détente… que l’on trouve notamment dans le sommeil. Ce qui pose évidemment problème puisque nous dormons de moins en moins et que la qualité de notre sommeil se détériore ! Pour notre expert en vitalité, c’est dramatique. « À cet égard, le fait que nous menions des vies surchargées joue un rôle majeur. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui combinent un travail exigeant et une vie privée trépidante. Il en résulte une diminution du temps consacré au sommeil… », explique-t-il. Ce qui, à long terme, et on l’a vérifié, peut conduire à de l’absentéisme puisque le manque de sommeil est généralement lié à un mode de vie globalement malsain.
Le psychosocial paralyse tout !
Ajoutez-y un autre facteur courant dans notre quotidien à cent à l’heure : l’augmentation de la charge de travail. Une réalité qui est de plus en plus visible et contre laquelle il est complexe de s’attaquer. « Notre société est aujourd’hui fortement axée sur la performance individuelle », avance Stefan. Derrière cette phrase sibylline, celui-ci avance sans doute que la dynamique d’ensemble est telle de nos jours qu’une personne souffrant de problèmes psychosociaux n’a souvent, dans son entreprise, qu’un réseau très limité sur lequel s’appuyer. Or, pourtant, une organisation quelle qu’elle soit a avant tout besoin de salariés bien dans leur corps et dans leur tête pour mener à bien le projet professionnel qui leur est confié.
Favorisez une culture d’entreprise positive
Que peut-on dès lors vous conseiller, chers patrons ? Que peut plus globalement faire un employeur lambda pour remédier à cette situation qui lui échappe ? Stefan Driesen n’en fait pas mystère, les résultats ne s’obtiennent pas sur le sujet en deux jours et trois nuits ! « Une culture d’entreprise positive est essentielle. Un environnement bienveillant, dans lequel chacun se soucie des autres, favorise nécessairement la santé mentale des collaborateurs. Dans une petite organisation, l’employeur peut personnellement favoriser une telle situation. Dans une entreprise de 200 collaborateurs, en revanche, c’est évidemment bien plus difficile. Là, des mesures structurelles doivent être prises pour mettre en place ce que l’on appelle une culture d’entreprise positive. »
Motivation !
Une culture d’entreprise positive est également essentielle au troisième pilier de la vitalité (en plus d’un mode de vie physiquement et mentalement sain). En un mot comme en cent, on parle ici de motivation. « Même s’il est en bonne santé physique et mentale, un collaborateur non motivé n’aura pas la vitalité nécessaire à la poursuite de ses objectifs », précise Stefan Driesen. « Et bien que la motivation soit quelque chose de personnel, l’employeur peut exercer une influence sur sa mise en oeuvre. Pour ce faire, une technique efficace est le « nudging », c’est-à- dire le fait d’encourager subtilement les collaborateurs à changer de comportement, sans leur imposer d’obligations. Les dessins en forme de traces de pas qui passent devant l’ascenseur et mènent jusqu’à l’escalier en sont un exemple bien connu ».
Mettez une politique vitalité en place dans vos murs…
L’idée d’élaborer une politique de vitalité sur mesure pour votre organisation ne vous semble pas saugrenue ! Tant mieux, c’est la preuve que notre court article vous a ouvert les yeux sur cette réalité toute simple qui peut rapporter gros puisqu’elle rendra vos salariés plus épanouis et donc vos entreprises plus agréables à vivre, ce qui sous-tend plus performantes et inclusives. Intéressés ? Mensura, notre partenaire santé, vous propose une dynamique en trois temps avec tout d’abord un scan de la vitalité de vos équipes, une analyse des résultats collectés et des conseils avisés. Et pourquoi pas ?