Beaucoup d’indépendants, de TPE et de PME accusent d’ailleurs sacrément le coup. Mais renoncer ne fait pas partie du vocabulaire des entrepreneurs !
Les rideaux baissés de l’horeca, le calme inquiétant dans les artères commerçantes, le silence dans les bureaux et ce téléphone qui sonne peu… engendrent un climat curieux que nous supportons tous de moins en moins. Et pourtant, il nous faut faire face et (tenter de) garder la tête hors de l’eau. Voyons donc, si possible, qu’il reste aussi de l’eau dans ce verre que les pessimistes voient désespérément vide ! Essayons surtout de rebondir face au fléau qui nous étouffe, pour ne pas sombrer psychologiquement… si le covid nous a au moins épargnés physiquement.
Car le covid n’est pas Attila ! La terre brûlée et le néant ne ressortent en effet pas forcément de cette période pourtant rude et compliquée. On l’a vu l’été dernier, et c’est heureux bien sûr, le rebond est à portée de main. Et puis, il y a quand même de (très) nombreuses entreprises qui se portent toujours bien. Certaines sont passées au travers des mailles du filet, d’autres ont pu se relever, il en est même qui ont réussi à se réinventer, comme le disent les penseurs économiques. Il faut quand même admettre, en analysant froidement les choses, que de nombreux secteurs ont été moins touchés, voire pas du tout, et qu’une frange d’entrepreneurs affiche de larges sourires au sortir de la crise parce que leur bénéfice a cru alors même que le chiffre d’affaires baissait !
Mais l’économie continue de tourner…
Sans faire l’apologie de rien, sans non plus mettre des oeillères, nous connaissons tous des entreprises qui n’ont pas trop à se plaindre de cette période. Alors oui, on peut légitimement penser que l’arbre, aussi feuillu soit-il, ne cache pas la forêt. Mais on peut aussi remarquer que des pans entiers de l’économie n’ont rien perdu, que du contraire, durant cet épisode tragique dont nous sortons difficilement et qui continue à peser sur les épaules du commerce, de l’horeca, de l’événementiel…
… et des entreprises rebondissent !
Maintenant, comme nous, vous avez des yeux et des oreilles. Vous voyez à raison que chaque situation est différente et qu’il est particulièrement complexe de tirer des conclusions générales quand on sait que l’économie est multiple et que les entreprises sont diverses. À toutes fins utiles, nous vous rappelons ici que nos conseillers Ré-Action sont à votre disposition pour vous répondre, pour vous conseiller, pour vous aider, y compris pour étudier chaque cas spécifique… en vous aidant – pourquoi pas ? – à rebondir et en revoyant votre ‘business model’.
D’autres se lancent…
D’un autre côté, et c’est une bonne nouvelle dans ce marasme, le Service création de la Chambre continue à recevoir des demandes. Parmi les candidats à la création, on trouve des travailleurs confinés, à l’arrêt et à la maison, qui ont (eu) du temps pour mûrir un projet qu’ils avaient peut-être secrètement depuis longtemps dans un coin de la tête. D’autres pensent ne pas avoir le choix… et optent donc pour le grand saut en sélectionnant soigneusement l’activité où ils vont (devoir) se réaliser. Certains ont clairement pris le temps de réfléchir à leur vie et trouvent dans cette période les éléments congruents pour lancer un nouveau business… même s’il y a un risque et que sortir de sa zone de confort est compliqué. Il y a encore aussi les entrepreneurs forcés de mettre la clé sous la porte qui n’ont qu’une idée en tête : replonger dans le bain et relancer une (leur) boîte !
Plus d’infos :
Service Ré-Action
Sébastien Wagelmans 0499 75 14 68
Maxime Piret 0491 39 54 40
Qui dit crise… dit aussi opportunité !
Créer en temps de crise, est-ce raisonnable ? La question est posée, elle n’est pas si saugrenue qu’il n’y paraît. Oui, on peut bel et bien créer son business en temps de crise. Certains spécialistes estiment même que c’est peut-être le moment opportun pour y aller. Comme il en est qui conseillent d’acheter des actions quand la bourse est au plus mal, il en est aussi – et de très sérieux ! – qui pensent que c’est en temps troubles que naissent les plus belles entreprises. Vraie ou pas, cette idée ne doit cependant pas laisser à penser que la réussite est au bout de chaque aventure, chaque chemin. Quoi qu’il en soit, un projet ça se prépare, ça se construit, ça se chiffre…