La Chambre de commerce est une fois encore en deuil et, croyez-nous, la situation est vraiment lourde à surmonter. Cette fois, c’est un pilier opérationnel qui nous a quittés, quelqu’un qui faisait partie des murs, quelqu’un dont les qualités sont saluées de partout.
Fabrice Gourmet, Coordinateur administratif et financier, s’en est allé cette nuit sans nous dire au revoir, terrassé par une crise cardiaque qui lui a ravi la vie en même temps qu’elle nous prenait un proche, un ami, quasi un frère.
Patrons, vous qui l’avez connu, notamment parce qu’il gérait entre autres le Service Aides publiques, vous savez sans doute mieux que quiconque que cette perte est immense. Fabrice était en effet à la fois compétent et très apprécié.
Arrivé en 2003, il y a dix-sept ans, sur la pointe des pieds, il s’était révélé au fil du temps, montrant son intelligence, sa disponibilité, sa rigueur, son engagement pour l’institution aussi. En un mot, il s’était épanoui ici ! Ce caractère entier, modeste et profondément gentil, avait en fait su séduire les patrons et les collègues par sa grandeur d’âme, à tel point qu’on le croyait installé dans les murs de la Chambre pour toujours.
Mais c’était sans compter avec un cœur fragile, d’un point de vue médical s’entend. Car dans l’absolu, et même s’il s’en cachait, Fabrice avait un cœur gros comme ça ! Il avait ce que l’on nomme souvent une vraie gentillesse du cœur… sous une carapace épaisse qui faisait de lui un Ardennais n’acceptant que difficilement de montrer ses sentiments. Fabrice était quelqu’un de très humble, au fond, une vraie belle personne. Pour tout dire, nous l’appréciions comme un collègue, nous l’aimions comme un Ami, nous tenions à lui comme à un frère !
Adieu Fabrice… nous ne t’oublierons pas