Nos producteurs certifiés y conserveront donc un accès au marché !
Une certification Vegaplan supplémentaire sera mise en place dans les semaines à venir, elle cible les producteurs de végétaux dont les produits sont destinés à la restauration collective en France.
Les connaisseurs souligneront que de nombreux éléments figurent déjà dans le Standard Vegaplan Production Primaire Végétale, mais le « VegaplanFR » approfondit davantage encore les choses, notamment en termes d’exigences liées à la fertilisation, à l’irrigation et la biodiversité, et impose aussi un audit intermédiaire au cours du cycle de certification.
50 % de produits alimentaires de qualité au minimum
On précisera que la France, au travers d’un texte législatif, la loi Egalim, prévoit que les restaurants collectifs chargés d’une mission de service public devront proposer au moins 50 % de produits alimentaires de qualité à dater du 1er janvier 2022. Entrent dans cette catégorie : le bio, les signes de qualité (label Rouge, AOP, IGP), mais aussi la mention « issu d’une exploitation à Haute Valeur Environnementale ». Jusqu’au 31 décembre 2029, les produits « issus d’une exploitation disposant d’une certification environnementale de niveau 2 » seront toutefois acceptés. Cela étant, afin de répondre aux exigences hexagonales et conserver ce marché important pour de nombreux producteurs, l’association belge Vegaplan a développé un module environnemental « VegaplanFR » qui s’ajoute à son Standard de certification de la Production Primaire Végétale. L’ASBL Vegaplan a introduit un dossier de reconnaissance de son Standard et a pris l’initiative de présenter sa démarche belge à Paris.
Certification
Le référentiel proposé a obtenu le feu vert de la Commission Nationale de Certification Environnementale (CNCE) le 13 avril dernier et la reconnaissance a été confirmée par un arrêté ministériel français. Désormais donc, grâce à la reconnaissance d’équivalence, les agriculteurs belges pourront être certifiés pour ce module complémentaire « VegaplanFR ». Mais on l’a dit, cette certification est une solution intermédiaire, valable pour huit ans seulement. La loi Egalim prévoit ensuite une certification de niveau 3 pour obtenir la certification HVE (Haute Valeur Environnementale). Mais, d’ici là, il y aura sans doute encore d’autres défis, tel que le « Green Deal », par exemple, qu’il faudra prendre en compte dans les démarches de qualité.