Pour la CCI Wallonie, le Brexit constitue un processus requérant dès maintenant la plus grande vigilance, mais aussi la plus grande proactivité.
On sait ainsi que la Grande – Bretagne ne pourra conclure aucun traité commercial avant d’être libérée de ses obligations européennes, vraisemblablement au plus tôt en 2019. Et le Brexit lui fera perdre le bénéfice des accords commerciaux passés par l’Union Européenne à travers le monde, alors qu’elle se voit déjà « grande nation marchande à l’échelle mondiale ». Mais rien n’empêche Londres de déjà préparer de nouveaux traités commerciaux, par exemple avec les Etats-Unis, les pays BRICS ou d’autres pays de sa zone d’influence, le Commonwealth.
Il y a donc là une ligne du temps à gérer au mieux des intérêts de nos entreprises, en leur évitant de se faire dribbler par des concurrents britanniques bénéficiant de meilleures conditions d’accès à d’importants marchés. C’est pourquoi, par rapport à cette problématique du Brexit, l’Union Européenne doit avoir une double préoccupation: améliorer l’accès de nos entreprises aux marchés des Etats – Unis, des pays BRICS et des pays du Commonwealth (ce qui nécessiterait de nouveaux accords commerciaux) et négocier avec le Royaume – Uni un statu quo pour la libre circulation des produits et services britanniques et européens.