Déchets en Wallonie

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Il faut en diminuer les quantités incinérées et/ou mises en centre d’enfouissement technique.

Il y a aujourd’hui, à n’en point douter, une volonté wallonne de diminuer les quantités de déchets incinérés ou mis en centre d’enfouissement technique… mais cet objectif n’a aucune chance d’aboutir si un plan des infrastructures de gestion des déchets à l’échelle de la Wallonie n’est pas mis en place. Un plan qui paraît désormais sur les rails…

Les choses bougent, semble-t-il, notamment parce que la Ministre wallonne de l’Environnement a lancé ses équipes dans l’élaboration d’un outil permettant de planifier les besoins de la Wallonie en infrastructures de gestion des déchets, tous modes de gestion confondus (collecte, tri, transfert, valorisation matière, incinération, élimination…), un outil qui intégrera également les impacts environnementaux, les coûts associés et les investissements à consentir aux horizons 2025 à 2050. La machine serait donc en route!

Réduire, voire supprimer la mise en décharge

Ce qui sous-tend que la Wallonie se montre vraiment ambitieuse en matière d’économie circulaire. Les plus avertis d’entre vous osent même avancer que le souhait actuel est de renforcer les priorités de l’échelle de Lansink en matière de gestion des déchets-ressources pour réduire fortement, voire supprimer à terme la mise en décharge. « Notre objectif est de diminuer substantiellement les quantités de déchets générés, enfouis ou incinérés, c’est pourquoi nous avons besoin dès à présent d’un outil intégré pour anticiper et objectiver les décisions que nous allons devoir prendre dans les prochaines années en matière d’autorisation et de subsidiation des infrastructures de gestion des déchets », explique la Ministre, plutôt sûre d’elle.

Plus de vingt ans sans avancer !

Sauf que, pour l’heure, la Wallonie est loin, très loin même d’un tel scénario puisqu’un tel outil de planification n’existe pas et n’a jamais existé. Dans les faits, le dernier Plan infrastructures, mis en oeuvre il y a plus de 20 ans, ne concernait que les seuls « centres d’enfouissement technique ». La première étape consistera donc en l’adaptation du plan de 1999, qu’il faudra bien sûr compléter pour qu’il puisse répondre aux nouveaux – et ambitieux ! – objectifs du Gouvernement wallon en matière de déchets et d’économie circulaire.

Le travail a (déjà) commencé !

Ce travail de longue haleine doit être entamé sans plus tarder, il devrait aussi permettre d’exécuter plusieurs mesures du Plan wallon des Déchets-Ressources adopté en 2018, en particulier celle(s) qui vise(nt) à évaluer l’adéquation entre la production effective de déchets et les capacités de traitement publiques et privées de la Wallonie. Concrètement, le cabinet a déjà aujourd’hui commencé le travail, notamment avec le Service public de Wallonie, l’Institut Scientifique de Service Public (ISSeP) et la Société Publique d’Aide à la Qualité de l’Environnement (SPAQuE). L’agenda est clair : le Plan « infrastructures des déchets » doit être mis en oeuvre avant fin 2021 !

Interroger tous ceux qui ont un rôle au sujet des déchets !

Pour être complets, nous soulignerons qu’il est d’ores et déjà prévu que les acteurs- clés du secteur des déchets seront aussi mobilisés, ce plan comprenant entre autres une cartographie détaillée des flux de déchets produits, importés et exportés de Wallonie, une caractérisation plus précise des déchets collectés contenant des informations sur leur potentiel de réutilisation et de recyclage, une analyse prédictive et prospective des gisements de déchets et de leurs destinations aux horizons 2025, 2030, 2035 et 2050. Par ailleurs, une analyse des impacts environnementaux, sanitaires et socio-économiques (coûts générés, investissements et subsides nécessaires) des scénarios envisagés est aussi prévue, de même qu’un programme opérationnel de réduction des volumes de déchets dirigés vers l’incinération et la mise en centre d’enfouissement technique.

Sécheresse agricole de l’été 2018 reconnue calamité agricole !

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Le Gouvernement wallon a récemment reconnu la sécheresse du 2 juin au 6 août 2018 comme calamité agricole. L’étendue géographique a bien sûr été arrêtée et une affectation budgétaire (de 31,5 millions sur 2020) a été votée pour indemniser les agriculteurs préjudiciés. Plus d’un an et demi après les faits, il était capital de pouvoir procéder à l’indemnisation des agriculteurs…

On se rappellera en effet qu’entre le 2 juin et le 6 août 2018, notre pays a connu une période de sécheresse sévère. De nombreux exploitants sur l’ensemble du territoire wallon avaient alors enregistré des répercussions sur leurs récoltes. On précisera que pour être reconnu comme calamité agricole, un phénomène naturel exceptionnel doit satisfaire simultanément à plusieurs conditions, à savoir que le phénomène appartient à la liste établie par le Gouvernement (dans le cas présent, la sécheresse), que le montant total des dégâts agricoles par calamité agricole est supérieur à 1.500.000 euros et que le montant moyen des dégâts par bénéficiaire est supérieur à 7.500 euros !

Concrètement, l’Institut royal météorologique (IRM) avait été sollicité en vue d’une analyse scientifique et objective de l’ampleur des conditions climatiques de juin à août 2018, et plus particulièrement de leur caractère exceptionnel. Il a rendu un avis reconnaissant le caractère exceptionnel de la sécheresse pour les 262 communes wallonnes (5 communes n’ayant pas introduit de constats de dégâts).

Pour estimer le montant des indemnisations, il faut procéder à l’estimation d’un montant forfaitaire à l’hectare par culture éligible. Pour obtenir celui-ci, le montant de la production brute est multiplié par le pourcentage moyen des dégâts par culture. C’est ainsi qu’on obtient un montant maximal d’indemnisation brut par hectare. Ensuite, on lui applique les deux articles du règlement 702/2014 relatifs aux 80% des coûts admissibles et à la réduction de 50% pour les contrats d’assurance.

Les montants maxima par hectare de dommages pris en considération :

  1. les prairies permanentes : 222 euros/hectare;
  2. les prairies temporaires : 104 euros/hectare;
  3. le maïs ensilage : 274 euros/hectare;
  4. le maïs grain : 267 euros/hectare.

La médiation commerciale et sociale, ça vous parle…

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C’est clairement une voie à explorer pour résoudre des tas de situations !

Dans la vie d’une entreprise, il n’est pas rare que des situations conflictuelles naissent pour mille et une raisons, elles concernent tantôt vos relations internes, vos contacts externes, elles sont d’ordre commercial, touchent vos ressources humaines, polluent votre trésorerie, bref elles perturbent la bonne marche de vos affaires, voire entravent votre développement. Mais que faire ?

Oui, que pouvez-vous faire concrètement si, par exemple, votre agent commercial décide de quitter votre entreprise et vous réclame une indemnité de sortie tout aussi disproportionnée qu’injustifiée ? Que pouvez-vous raisonnablement faire si un sous-traitant refuse de terminer des travaux entamés tant que ses factures ne sont pas payées… alors qu’il y a des malfaçons avérées dans le travail qu’il a réalisé ? Et que pouvez-vous idéalement faire si vous n’êtes plus sur la même longueur d’onde que votre associé et que vous ne parvenez plus à vous entendre pour prendre les décisions essentielles pour la croissance de votre activité commune ?… Que pouvez-vous faire sinon vous mettre autour d’une table pour déjà aborder la problématique en toute intelligence ? Eh bien ça, c’est de la médiation !

Résoudre les conflits

Maintenant, la médiation – qui est un processus aujourd’hui reconnu comme sérieux et efficace pour la résolution de conflits – implique évidemment une série de règles et, plus encore, un cadre très précis pour être mise en oeuvre de façon professionnelle et utile. Au-delà, ce qu’il importe de véhiculer sur la méthode, c’est que l’approche repose avant tout sur le bon sens et l’empathie qui débouchent invariablement (en tout cas, si la prise en charge est réussie) sur ce que l’on appelle un accord équilibré entre les parties. L’adage prétend qu’il vaut souvent mieux une mauvaise paix qu’une bonne guerre. Et c’est vrai !

La vérité unique n’existe pas !

C’est vrai que l’essentiel dans un process de médiation repose sur l’acceptation par les parties qu’il n’y ait ni gagnant ni perdant… sauf pour la situation elle-même qui se débloque par la coconstruction, non pas de la vérité mais d’une solution acceptable par l’ensemble des parties. Ainsi, qu’il s’agisse d’un désaccord avec un client ou un fournisseur, d’un litige entre associés, de difficultés liées à l’exécution d’un contrat de travail ou d’un litige entre travailleurs, voire d’un souci de paiement d’une facture, la médiation permet, dans la plupart des cas, de dégager un accord équilibré à l’avantage des deux parties !

Espace de discussion favorable

Ajoutons, côté forme, que ce mode de résolution des conflits, à la fois privé et confidentiel, repose sur l’implication d’une tierce personne dans le débat. Un tiers indépendant – impartial et neutre – que l’on nommera médiateur. Choisi par les parties, c’est sur lui que repose l’essentiel de la méthode, notamment parce qu’il maîtrise les techniques de communication qui vont lui permettre d’amener la solution, en bonne intelligence avec les parties, offrant comme on le dit souvent aux deux opposants l’espace de discussion le plus favorable. Soyons clairs, le médiateur n’est pas forcément un juriste, même si c’est généralement le cas, il peut aussi être un expert spécialisé dans telle ou telle matière spécifique qui est admis comme incontournable de manière objective pour tout un chacun.

Moins lourd et moins coûteux qu’une procédure en justice !

C’est d’autant plus vrai qu’à la différence d’un juge, le médiateur n’impose jamais sa décision. Comme ce dernier, il écoute bien sûr les parties mais, au contraire du magistrat, il favorise, lui, le dialogue entre elles afin de leur permettre de trouver elles-mêmes les solutions à leur litige. En d’autres termes, en recourant à la médiation, les parties maximalisent leurs chances de régler leur(s) différend(s) à l’amiable et optent pour un processus moins coûteux, plus rapide et plus convivial qu’une procédure judiciaire classique. Et il est vrai que la médiation bien menée aboutit souvent à des solutions auxquelles un procès ne pourra pas aboutir. On pense, par exemple, à la compensation pour perte sur un chantier… par l’attribution d’un nouveau marché bien encadré.

Comment ça marche ?

Dans les faits, sachez qu’une médiation n’est pas l’autre et qu’il vous est entre autres loisible – c’est même souvent bienvenu ! – de vous faire assister par un avocat au cours du processus. Toutes les parties n’y pensent pas forcément, mais ce professionnel aura notamment un rôle important à jouer au moment de la rédaction de l’accord. Côté pratique encore, le médiateur et les parties se réunissent le plus souvent dans un lieu choisi de commun accord. Un lieu que propose, cela dit en passant, la Maison des Entreprises de la province de Luxembourg, dans les salles de la Chambre de commerce, dans ce bâtiment emblématique du coeur de Libramont.

Et où cela se met-il en place ?

Si le concept vous interpelle et soulève l’envie de tenter de résoudre des conflits dont vous voyez mal l’issue, laissez-nous vous informer de ce qui est mis en place par la Chambre de commerce, en collaboration avec le Cercle des médiateurs de la province de Luxembourg qui a développé ce projet et qui réunit plusieurs médiateurs aux titres et qualités divers, les uns sont avocats, les autres notaires, psychologues ou experts en de multiples disciplines, leur dénominateur commun étant qu’ils sont tous agréés en matière civile et commerciale par la Commission Fédérale de Médiation.

On ne peut jamais contraindre quelqu’un à participer à une médiation

Terminons-en en vous donnant encore deux ou trois informations au sujet de la médiation, en précisant notamment qu’une ou deux réunions suffisent généralement pour arriver à un accord. Tout cela indépendamment de toute procédure judiciaire d’ailleurs, puisqu’une partie peut toujours proposer une médiation à une autre partie avant, pendant ou après une action en justice. Cependant, à l’inverse de ce qui est vrai lors d’une action en justice, aucune partie ne peut jamais être contrainte de participer à une médiation. En règle générale, les parties et le médiateur déterminent, dans le protocole de médiation, le mode de fixation et le taux des honoraires du médiateur, ainsi que les modalités de leur paiement. La loi, elle, dispose que les frais de médiation et les honoraires sont à charge de toutes les parties à parts égales, mais que celles-ci peuvent, si elles le veulent, prévoir une autre répartition.

En collaboration avec Viviane Hoscheit, Médiateur

Les médiations peuvent souvent être prises en charge dans le cadre de couvertures d’assurance protection juridique. Renseignez-vous auprès de votre assureur !

Pour toute information
Contacter Jean-Paul Vandenheede au 061 29 30 58

Les chambres de commerce ont investi dans une plateforme de partage baptisée ‘Connects’

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Le réseau vous offre une ouverture sur le monde, rien que ça !

Les chambres de commerce vous proposent donc le monde même si, pour beaucoup, le monde c’est déjà la commune voisine, la province d’à-côté, la région qui jouxte la leur… Qu’importe donc vos ambitions, vos stratégies, l’outil existe, il entend aider ceux qui veulent collaborer, qui veulent partager, qui veulent s’ouvrir… bref tous ceux parmi vous qui veulent utiliser la force de notre vaste réseau pour croître !

Car les chambres de commerce, on l’oublie un peu trop souvent, c’est avant tout un immense réseau d’entrepreneurs et d’entreprises. Et, à l’ère du digital, ce réseau est aujourd’hui planétaire. Pourquoi donc ne pas en profiter ? La Chambre a du coup investi dans un outil qui devrait permettre à ses membres de trouver – gratuitement ! – de nouveaux partenaires, qu’ils soient distributeurs, fournisseurs, producteurs… et ce aussi bien en Wallonie, qu’en Flandre, en Allemagne, au Grand-duché, aux Pays-Bas, aux quatre coins de l’Europe, bien sûr, ou même dans les recoins reculés de la planète !

Profiter du réseau mondial des chambres de commerce…

Précisons d’emblée que ce qui est proposé là, c’est un vrai service supplémentaire online – sans aucune contrepartie financière pour les membres donc – qui s’ajoute à ceux dont bénéficie déjà le ‘membership’ des CCI, via sa cotisation annuelle. Mais se limiter aux seuls membres, c’est aussi fermer le réseau à tous ceux qui ne font pas partie des 12.000 chambres à travers le monde, et donc faire perdre de l’attrait au produit qui se veut le plus ouvert possible. Il en résulte que les non-membres n’ont pas été oubliés, il leur sera également loisible de se connecter au réseau interactif mondial (un service payant évidemment pour eux), le modérateur de la CCI validant toutefois, les concernant, leur connexion après analyse…

… et intégrer des entreprises venues d’ailleurs !

Mais venons-en maintenant au coeur du sujet en insistant sur le fait que cette plateforme – propre (et exclusive !), rappelons-le, aux chambres de commerce – invite à la mise en relation d’entreprises fiables (puisque les profils sont validés par les CCI elles-mêmes) et au développement d’opportunités d’affaires. L’intérêt notable, c’est qu’il n’y a ni exclusive, ni obligation dans le chef de qui que ce soit, on ne s’arrêtera donc ni à la taille, ni au(x) métier(s), ni à la localisation des prospects, sachant que des liens ont également été tissés avec des plateformes publiques à travers de nombreux pays… ouvrant inévitablement des brèches tous azimuts.

Des mots-clés pour avancer…

Concrètement, les entreprises enregistrées sur Connects (aur) ont la possibilité, que ce soit pour alimenter leur(s) base(s) de données prospects ou partenaires, de faire des recherches à partir de mots-clés (prenons l’exemple des termes bière ou bois), mais aussi d’affiner le résultat d’un point de vue géographique, c’est-à-dire par pays, par région… jusqu’à trouver celui qui s’intégrera le plus opportunément dans la dynamique stratégique globale ou particulière. D’un point de vue technique, il n’est pas inutile de préciser que la plateforme s’appuie sur les avancées de l’intelligence artificielle (IA) pour répondre à tous les besoins des entrepreneurs (indépendants et/ou patrons) ; des opportunités leur seront d’ailleurs régulièrement proposées en regard des recherches entreprises antérieurement par chacun.

Toujours prêt !

Et ce n’est pas (encore) tout : la plateforme sera aussi réactive, c’est-à-dire qu’elle permettra naturellement d’identifier toutes les nouvelles opportunités publiées quotidiennement, alors que les utilisateurs publieront, eux, bien sûr, leurs propres demandes, solutions et/ou opportunités au(x) moment(s) propice(s). À contrario, toute entreprise souhaitant rester anonyme, entre autres pour ne pas éveiller les soupçons de la concurrence quant à ses volontés, défis et ambitions, pourra également le faire en ne se dévoilant pas nommément.

Facile et dans sa langue !

Côté linguistique, pas de tracas si vous ne maîtrisez pas la langue de Shakespeare ! En effet, le moteur est disponible dans de nombreuses langues, dont le français bien sûr. Dans les faits, un traducteur automatique aide l’utilisateur à effectuer ses recherches en traduisant les mots-clés en fonction des marchés visés. Si le mot bière fait par exemple l’objet d’une recherche, toutes les entreprises actives dans ce secteur, et/ ou toutes les opportunités contenant ce mot, vous seront proposées indépendamment de la langue de publication de départ. Ne vous étonnez donc pas si des opportunités de partage contenant le mot « beer », « bier », « cerveza » ou encore « birra » apparaissent dans vos résultats si, en lançant vos recherches, vous n’avez pas ciblé un pays en particulier. Ajoutons que la messagerie interne est également dotée d’un outil de traduction, ce qui vous permet de contacter votre futur partenaire dans votre propre langue, encore une autre fonctionnalité qui lève une barrière supplémentaire pour les usagers unilingues.

Vous êtes convaincu ?

En tant que membre de la Chambre de commerce et d’industrie du Luxembourg belge, votre effort est minime quant à ce produit neuf qui est, répétons-le, entièrement gratuit. Pour faire simple, nous vous annonçons déjà que vous recevrez dans les prochaines semaines un lien personnel vous invitant à vous connecter. Ce n’est ni un ‘fake’, ni une usine à gaz, non c’est ce nouvel outil ! Notez-le aussi, nous avons fait une démo du produit, le mercredi 4 mars, dans nos locaux, afin de vous familiariser avec ce nouvel outil que nous qualifierons de ‘révolutionnaire’ ou à tout le moins de très opportun, histoire d’en saisir tout le potentiel… qui est vraiment, selon nous, exceptionnel.

Visionnez la séquence…

Plus d’infos ?
Modérateurs : Corine Giandou 061 29 30 40 – Stéphanie Wanlin 061 29 30 43

Au revoir Président, au revoir notre Ami, au revoir Cher André.

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Chers patrons,
Chers membres,
Chers Amis,

C’est avec une immense tristesse que la Chambre de commerce vous contacte aujourd’hui en pleine période de confinement. Notre Président, André Roiseux, vient de nous quitter, victime du coronavirus. Ce drame touche évidemment l’ensemble du Conseil d’administration, la Directrice, avec laquelle il formait depuis de nombreuses années un vrai tandem au service de l’Institution, et toute l’équipe de la Chambre, qui lui faisait entièrement confiance.

Mais en ces heures dramatiques, nous voulons tout d’abord, et avant tout, penser à son épouse, Andrée, à sa fille Catherine, à son beau-fils, Grégory, ainsi qu’à ses petites-filles qu’il aimait tant. Nous leur présentons en notre nom, mais aussi au nom de tous les patrons de notre grande famille, nos plus sincères condoléances. Notre Président a donné de son temps et de son énergie pour la Chambre de commerce, nous ne l’oublierons pas. Nous nous souviendrons, comme vous sans doute, de sa jovialité exceptionnelle, de sa verve au micro et de son humour dans les relations. André était vraiment quelqu’un de bien ! Nous nous rappellerons aussi qu’il a été un excellent Président, toujours prêt à s’investir pour la Chambre, pour les patrons, pour le Luxembourg belge. Il aimait à dire que la Chambre de commerce est « The place to be », nous lui disons aujourd’hui, avec des larmes dans les yeux, que nous n’oublierons pas ces mots et qu’il restera pour toujours en nos cœurs quand la Chambre réunira ses patrons. Au revoir Président, au revoir notre Ami, au revoir Cher André.

Bernadette Thény, Directrice de la Chambre de commerce
L’équipe de la Chambre de commerce
Les vice-Présidents Gérard Piron, Michel Bouttier et Etienne Genin
Le Conseil d’Administration de la Chambre de commerce

Economie circulaire

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Stratégie wallonne ambitieuse !

Quand nos Autorités sont ambitieuses, il convient de le souligner… En l’espèce, saluons le Gouvernement wallon qui a validé fin janvier la mise en place d’outils destinés à élaborer une nouvelle stratégie wallonne en matière d’économie circulaire. Pour développer cette stratégie, ce sont d’ailleurs pas moins de trois instances de gouvernance qui seront prochainement mises en place, c’est dire !

Avec un comité de pilotage, une plateforme intra-administrations et un comité d’orientation, l’économie circulaire – dont on nous dit qu’elle pourrait générer entre 15.000 et 100.000 emplois en Belgique d’ici 20 ans – paraît en de bonnes mains. Il faut dire que le Ministre de l’Economie, le marchois Willy Borsus ne dit pas autre chose et assène : « Nous sommes convaincus des synergies nécessaires entre objectifs économiques et environnementaux. En économie circulaire, les possibilités de développement sont infinies… ».

Limiter les consommations et le gaspillage des ressources

Rappelons, pour ceux qui l’auraient oublié, que l’objectif de l’économie circulaire est de limiter fortement la consommation et le gaspillage des matières premières et des sources d’énergie. Les grands gourous de cette ‘nouvelle’ économie estiment que c’est une piste de salut pour notre région, arguant que la transition vers une économie circulaire doit permettre à la Wallonie de renforcer sa compétitivité, de réaliser des économies, de mettre en oeuvre une utilisation plus efficace des ressources, de créer des emplois, et de réduire l’impact de la production et de la consommation sur l’environnement (changement climatique, gestion des ressources, biodiversité). Et oui, rien que ça… mais tout ça !

Une volonté wallonne

Et le Gouvernement wallon y croit puisque sa déclaration de politique régionale prévoit d’inscrire la Wallonie et « l’ensemble de ses activités économiques dans une approche d’économie circulaire ». On se souviendra qu’en février 2019, le Parlement wallon avait même adopté un rapport introductif sur l’économie circulaire. Et que le Gouvernement avait par ailleurs entamé une série de travaux pour promouvoir une économie circulaire. On pense aux textes sur la prévention et la gestion des déchets, au ‘Green Deal’ achats circulaires, à la création du site dédicacé (www.economiecirculaire.wallonie.be ), à la vitrine de l’économie circulaire en Wallonie, à l’organisation de formations en économie circulaire…

Il y a, semble-t-il, des milliers d’emplois là-derrière !

Courant de l’année dernière, il y a aussi eu pêle-mêle l’appel à projet du gouvernement wallon visant à booster la filière de recyclage du plastique et la taskforce qui a été mise en place. Mais il fallait désormais coordonner tout cela pour en faire un engagement stratégique à la fois ambitieux et coordonné. Ce qui sera bientôt chose faite… puisque le Gouvernement wallon va aujourd’hui encore plus loin en présentant une vision qui sera bien entendu en phase avec les orientations européennes. Cette approche comprendra des objectifs stratégiques et opérationnels et des mesures de facilitation transversales.

Aller vite… et bien !

Pour élaborer cette stratégie et renforcer la dynamique wallonne autour de l’économie circulaire, les trois instances de gouvernance dont nous avons parlé plus haut seront tout bientôt mises en place. Chapeautées par la Direction du Développement Durable, en collaboration avec la Direction de la Politique économique (SPW Economie), ces instances vont travailler à la mise en place de la fameuse stratégie économie circulaire wallonne.

Le « Développement durable » a 10 ans

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L’occasion pour la Province de rappeler son engagement en la matière !

En 2019, la cellule Développement Durable de la Province de Luxembourg et son Guichet de l’Energie ont fêté un bel anniversaire : 10 ans. Véritable interface entre les citoyens et les différents niveaux de pouvoir, cette institution s’inscrit comme un acteur incontournable dans la transition énergétique et environnementale. 

Ajoutons-y que ce département porte, depuis 2014, le projet Pep’s Lux, reflet de l’ambition de la Province à devenir un territoire à énergie positive. Cette initiative d’envergure, soutenue par IDELUX et l’ULG, répond à la préoccupation partagée par de nombreux territoires ruraux en Europe quant à leur devenir énergétique, environnemental, et donc économique.

Une collaboration étroite avec la Chambre de commerce

Dans cette dynamique, un dossier publié dans un précédent numéro (EA 199), présentait ce qui fait de notre province un territoire à part sur le plan énergétique, mais aussi les initiatives et les expériences qui permettent d’envisager un avenir durable. Dans la continuité de ce dossier, nous avons finalisé, en cette fin d’année, la réalisation d’une capsule vidéoprésentant deux entreprises de la province de Luxembourg qui ont fait de la transition énergétique et environnementale leur stratégie de développement. Ces différentes réalisations sont issues d’une collaboration étroite entre Pep’s Lux et votre Chambre de commerce.

Les exemples Q-Food et Scidus…

Vous retrouverez ainsi en images une présentation des entreprises Q-Food Ardenne et Scidus, versus énergie. Pour l’une, spécialisée dans la production de steaks hachés à Neufchâteau, ce sont les équipements frigorifiques, les investissements économiseurs d’énergie et de production d’énergie renouvelable qui font sa spécificité. Pour l’autre, située à Etalle et spécialisée dans la transformation et la valorisation du bois, c’est le développement d’une approche écologique de construction en bois par des matériaux bio-sourcés et l’implémentation de pratiques moins énergivores qui démontrent la préoccupation majeure qu’elle a de réduire l’impact environnemental de son activité. Deux situations, deux activités différentes… pour un objectif commun.

Les principales tendances voyage en 2020, selon Booking.com…

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Et si cela vous inspirait, vous, patron de l’horeca de la province !

Appréciés par certains, détestés par d’autres, les géants de la réservation en ligne font aujourd’hui, qu’on le veuille ou non, la pluie et le beau temps sur le secteur hôtelier. Omniprésents – omnipotents, diront même certains – il faut avouer qu’avec le temps ils ont une connaissance des plus parfaites de leur milieu, notamment Booking.com qui reste, comme chacun le sait, le leader dans le domaine des voyages et de la technologie. Pour mieux appréhender l’année 2020, cette dernière a mené une étude auprès de 22.000 voyageurs issus de 29 marchés et a scruté plus de 180 millions de commentaires de clients (authentiques) pour pouvoir dévoiler les grandes tendances d’avenir, et pas seulement pour l’année qui s’ouvre. Et si notre horeca y trouvait des réponses à ses questions…

Remarquons donc, pour commencer, que le monde reste en perpétuel changement, tout comme les attentes, les envies et les besoins de ceux qui partent à sa découverte. De plus en plus connectés, les voyageurs chercheront à visiter des endroits méconnus, à préserver l’environnement et à tisser des liens profonds avec les personnes et les lieux qu’ils rencontreront. Ben voilà, le ton est donné… pas si mauvais que ça pour notre province !

Nouvelles destinations
L’année prochaine, à en croire cette vaste enquête, les voyageurs chercheront à découvrir des destinations moins réputées… afin de réduire le tourisme de masse et, ainsi, protéger l’environnement. Sachez-le, 54 % des voyageurs internationaux déclarent vouloir participer à la réduction du tourisme de masse (56 % chez les 18-25 ans), et 51 % affirment qu’ils changeraient leur destination d’origine pour une alternative similaire – mais moins connue ! – si cela leur permettait de réduire leur impact sur l’environnement. Dans la même veine, six voyageurs sur dix aimeraient avoir accès à un service (application ou site Internet) qui leur recommanderait des destinations en fonction du bénéfice que les communautés locales pourraient tirer d’une hausse du tourisme. Du tourisme responsable donc…

Technologie et inattendu !
En 2020, les voyageurs s’en remettront encore plus à la technologie pour leurs escapades, en espérant recevoir des recommandations intelligentes et fiables susceptibles de leur faire découvrir de nouvelles expériences qui auraient autrement pu leur échapper, autant de ‘révolutions’ permettant de gagner du temps et de profiter de chaque minute du voyage. Les chiffres montrent que de très nombreux voyageurs souhaitent désormais que la technologie les surprenne, avec des options originales, et leur permette de vivre des expériences totalement nouvelles. 56 % des voyageurs déclarent être prêts à utiliser une application qui permet de découvrir et de réserver rapidement et facilement des activités au cours de leur voyage, et 44% utiliseraient volontiers une application leur permettant d’organiser à l’avance leurs activités, afin d’avoir toutes les informations au même endroit.

Le trajet fait partie de l’expérience
L’an prochain, plutôt que de vivre à toute vitesse et de passer à côté de l’instant, les voyageurs prendront (enfin) le temps de profiter de leur(s) séjour(s). Un séjour qui commence avec le voyage en lui-même : 48 % des voyageurs envisageraient même d’allonger le temps de trajet vers leur destination afin de réduire l’impact environnemental du séjour. Et ce n’est pas tout, un nombre croissant de voyageurs cherchent maintenant, paraît-il, à emprunter un itinéraire plus long pour profiter davantage du trajet et des paysages : le vacancier des temps modernes veut désormais faire un voyage au cours duquel les déplacements font partie intégrante de l’expérience de séjour (64 % aimeraient faire un long voyage dans un train historique, comme l’Orient Express, alors que 56 % affirment qu’ils accepteraient d’allonger le trajet vers leur destination s’ils pouvaient ainsi n’emprunter qu’un seul moyen de transport…).

Pensez aux animaux domestiques !
Il semble aussi que le début d’une nouvelle ère soit annoncé dans le secteur des voyages… aujourd’hui également centrés sur les animaux. Les vacanciers semblent en effet placer les besoins de leurs compagnons bien avant les leurs quand il s’agit de choisir une destination, un hébergement et des activités. Si 55 % des propriétaires d’animaux domestiques affirment que leur animal est aussi important pour eux que leur(s) enfant(s), ils sont 42 % à déclarer qu’ils choisissent de nos jours leur destination de vacances en fonction de l’animal en question. Pire, un sur deux accepterait de payer un hébergement plus cher si celui-ci acceptait les animaux domestiques. En réaction à ce phénomène, le nombre d’établissements acceptant les animaux domestiques ne cesse d’augmenter. Certains gérants mettent à profit cette tendance et cherchent même des moyens innovants de placer la barre encore plus haut en proposant des offres et des équipements spécialement adaptés (paniers gratuits, spas, menus…).

Et vivez des séjours intergénérationnels…
2020 sera aussi, dit-on, celle des grands voyages entre grands-parents et petits-enfants. 71 % des grands-parents estiment au travers de cette enquête qu’il est important pour les parents de passer du temps loin de leurs enfants, 72 % pensent que passer du temps avec leurs petits-enfants est un moyen de continuer à se sentir jeunes, la plupart estimant, sans surprise, que les vacances sont l’une des meilleures occasions de passer du temps en famille.

Sans oublier l’intérêt des bonnes tables !
Les envies culinaires des voyageurs vont également jouer un rôle majeur dans le choix des destinations voyages en 2020. Au moment de choisir les dates et le lieu de séjour, nombre de vacanciers penseront encore avant tout aux belles tables qu’ils pourront réserver. Vous savez, ces pépites cachées, connues uniquement des locaux et qui proposent des spécialités comme on n’en trouve nulle part ailleurs. Ce sont bien sûr les adresses qui intéressent le plus les voyageurs à la recherche d’expériences culinaires authentiques (7 voyageurs sur 10 indiquent aujourd’hui que manger des produits locaux est important pour eux lorsqu’ils sont en vacances).

Et pourquoi pas le voyage… à long terme ?
Aujourd’hui, la retraite n’est plus seulement synonyme d’un âge à atteindre et de fin de carrière. En 2020, de nombreux voyageurs feront plutôt rimer leur vie avec « grands projets » et « nouvelles aventures ». 65 % des voyageurs estiment d’ailleurs de nos jours que les voyages sont un moyen idéal d’occuper cette nouvelle période de leur existence : 47 % prévoient même d’être plus aventureux dans le choix de leurs destinations une fois à la retraite…

Notre province peut franchement voir l’avenir touristique sereinement…
Voilà donc, selon Booking.com, les tendances pour l’année qui vient et les suivantes. Autant le dire franchement, les constats sont plutôt intéressants et invitent à une certaine positivité quant à notre milieu, nos établissements et l’état d’esprit général qui guide nos professionnels. Ah, rien ne sera facile, bien sûr, mais le Luxembourg belge reste plus que jamais une destination dans l’air du temps…

Plus d’infos ?
Comptoir Hôtels du Luxembourg belge
Yannick Noiret : 061 29 30 55

Créer une boîte, c’est avant tout faire des prévisions… un budget !

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Le B.A.-BA du bon starter (et de tout ‘bon’ entrepreneur)

Créez qu’ils disaient. Lancez-vous ! Osez ! Soyez créatifs et dessinez votre avenir… Waouh, c’est tentant, non ? C’est engageant, bien sûr, mais beaucoup de ‘jeunes’ créateurs ne voient pas trop comment s’y prendre pour bien faire. Comment ne pas se tromper ? C’est un beau défi que de rassembler toutes les pièces du puzzle pour se lancer avec toutes les chances de succès…

Car, oui, les exemples de réussite sont légion. Oui, les créateurs à succès ça existe… mais on ne crée pas une boîte n’importe comment ! Tous les projets ne suivent pas non plus une trajectoire de croissance, tous les produits n’ont pas le même succès, tous les starters ne réussissent pas nécessairement dans leur entreprise. Créer sa boîte est une belle aventure, mais il ne faut pas que le scénario se transforme en cauchemar. Les boules de cristal n’existent pas (ou, du moins, on ne peut s’y fier à 100%), mais beaucoup de choses peuvent tout de même être prévues à l’avance. Certes, les prévisions ne se réaliseront jamais au cent près (vous serez toujours au-dessus, ou en dessous) mais elles ont le mérite d’étudier la faisabilité d’un projet et permettent aussi d’avoir de premiers indicateurs pour se fixer les objectifs à atteindre (en terme de chiffre d’affaires notamment). Allez, maintenant, à vos calculettes…

Tuyaux pour créateur en herbe…
Bon, tout le monde sera toujours bien d’accord pour dire que le but d’une entreprise, quelle qu’elle soit, est au moins d’assurer sa rentabilité. Ça peut faire sourire, de prime abord, mais sachez que ce n’est pas nécessairement clair et limpide dans l’esprit de tout le monde. Certains rêveurs parlent par exemple de passion, d’envie d’essayer. Autant dire que sans objectif(s) concret(s) de rentabilité, mieux vaut ne pas se lancer et garder sa passion comme hobby. Dans l’hypothèse où cette notion est peu claire, une bonne façon d’appréhender la réalité consiste souvent à faire le saut en activité complémentaire, le soir ou le week-end, histoire de tester le projet, de se tester soi-même, bref de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier tout de suite. Sauf qu’il faut quand même maîtriser un minimum de choses pour réussir. Une question régulièrement posée aux starters touche pourtant au fameux seuil de rentabilité qui devrait être connu. Mais savent-ils tous de quoi il s’agit ? Souvent, les ‘jeunes’ entrepreneurs (au sens nouveau du terme, ndlr) ne savent pas davantage combien d’unités – par an, par mois, par jour, par heure – ils vont devoir produire et vendre pour gagner leur vie ou simplement joindre les deux bouts. En allant plus loin, connaissent-ils le chiffre d’affaires à atteindre pour faire ‘bouf’, savent-ils dès lors quand ils commenceront à gagner de l’argent ?

Rentabilité ?!
Au fait, qu’est-ce que la rentabilité ? Les économistes expliquent que c’est la capacité à générer de la valeur ajoutée au départ d’une activité. Nous dirons quant à nous que la rentabilité n’est en fait rien d’autre que le rapport entre le revenu obtenu et les ressources employées pour l’obtenir. Peu ou prou, on parle bien du rapport entre ressources affectées et revenus obtenus grâce à ces ressources. En l’espèce, la question sous-jacente est de savoir quand les revenus obtenus dépassent les ressources affectées ! Ben oui… C’est à ce moment justement qu’apparaît la notion de seuil de rentabilité. Quel seuil minimum de ventes faut-il donc réaliser pour survivre ? Quel montant de ventes permet de couvrir l’ensemble des charges de l’activité ? Combien d’unités doit-on vendre pour couvrir tous les frais fixes ? Quelle est la quantité minimum qu’une entreprise doit écouler pour au moins atteindre une marge nette égale à zéro ? Quid du panier moyen à vendre ?… Vous l’aurez compris, la réalité des chiffres – et donc la survie même du projet ! – dépasse à ce moment précis des états d’âme et des sentiments, comme l’engouement, la passion ou l’engagement. Là, on est dans la réalité des faits et des chiffres. Dans les démarches de création, notez toujours que ce calcul de rentabilité, a priori généré sur base de vos prévisions, est primordial pour étudier la faisabilité du projet, mais également pour fixer vos objectifs de vente et voir où vous allez… ce sera le premier indicateur de votre tableau de bord.

Calculer son seuil de rentabilité en quatre étapes !
Nous vous proposons donc de calculer votre seuil de rentabilité en passant par quatre étapes majeures : on y parle de charges, de marge et de coûts variables.

1. Détermination des charges fixes et variables (en tenant compte des amortissements)
Les charges fixes (loyers, frais de personnel…), comme leur nom l’indique, ne varient évidemment pas au gré des fluctuations du chiffre d’affaires, au contraire des charges variables (marchandises, frais de livraison…) qui, elles, fluctuent au gré du CA.

2. Calcul de la marge sur coût variable
Celle-ci correspond au prix de vente unitaire – la charge variable unitaire.

3. Calcul du taux de la marge sur coût variable
Pour le calculer, on divise la marge sur coût variable par le prix de vente unitaire.

4. Calcul du seuil de rentabilité
Le seuil de rentabilité se calcule en divisant les charges fixes par le taux de marge sur coût variable.

Passons maintenant à des chiffres qui doivent vous parler…
Pour expliquer ces notions par la réalité d’une situation, nous allons prendre un exemple très simple et refaire, chiffres à l’appui, tout le calcul évoqué ci-dessus…

Prix de vente unitaire de votre produit = 10 euros
Charges variables unitaires = 4 euros
Charges fixes annuelles = 17.000 euros

Marge sur coût variable = 10 – 4 = 6
Taux de marge = 6/10 = 0,6
Seuil de rentabilité = 17.000/0,6 = 28.333 euros

Il résulte de ce calcul, tout simple, que vous devrez vendre pour 28.233 euros au sein de votre structure avant d’engranger le premier cent. Ça, avouez-le, c’est d’emblée (très) parlant. En effet, cela sous-entend qu’en-dessous de ce chiffre, vous ne rentrez pas suffisamment d’argent (élément factuel s’il en est) que pour simplement supporter les coûts fixes de votre structure. En d’autres termes, sous la barre évoquée, et malgré le fait que vous vendiez, que le client soit là et que l’activité tourne… vous faites bel et bien des pertes ! C’est d’ailleurs encore plus flagrant si vous décomposez les chiffres pour les ramener à des réalités plus proches encore, qu’elles soient mensuelles, hebdomadaires ou quotidiennes. Dans le cas qui nous occupe, 28.333 euros divisés par 10 (prix de vente unitaire), cela donne 2.833,3 unités annuelles, soit 236 unités/ mois, 59/semaine et 11,8/jour (5 jours par semaine). C’est certes un calcul simpliste, mais qui étonne souvent le starter qui se focalise sur une rentabilité annuelle estimée au gré des chiffres enregistrés globalement, c’est-à-dire le week-end dans l’horeca, au moment des fêtes dans les cadeaux et jouets, mais qui ne tiennent pas nécessairement compte des fluctuations de l’activité au gré des saisons, par exemple. Cette vision ramène souvent les rêveurs sur le plancher des vaches, car une fois dans le bain il faut nager, même à contre-courant. Pensez-y, et dites-vous toujours que les conseillers de la Chambre de commerce, particulièrement ceux qui s’occupent de création sur ce sujet précis, sont à votre disposition pour vous aider à y voir plus clair et étudier (ou évaluer) avec vous votre projet.