Les cyber-attaques semblent aujourd’hui menacer le moindre de nos ordinateurs…

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Y a-t-il au fond un risque réel ou est-on plutôt dans la paranoïa exagérée ?

Les entreprises de par le monde qui vivent en dehors de tout environnement informatique, comme les gens d’ailleurs, sont toujours moins nombreuses puisque, aujourd’hui, depuis le petit commerce jusqu’à la grande industrie, à des degrés et pour des besoins divers, les ordinateurs sont absolument partout ! Il en résulte que le monde économique est devenu un vrai vivier pour tous ceux qui gravitent dans ces métiers, d’abord parce qu’il faut s’équiper, ensuite parce qu’il faut entretenir et réparer un matériel dont l’obsolescence apparaît parfois au bout de deux ou trois ans seulement…

C’est comme ça, c’est l’ère des nouvelles technologies dont chacun sait que le spectre d’utilisation est nécessairement limité. On s’y habitue, point. Par contre, on s’habitue moins bien à la criminalité qui accompagne désormais l’évolution informatique. Les journaux s’en délectent, certes, mais personne ne s’en réjouit. D’autant que, vous le savez, l’actualité regorge de ces récits (de plus en plus) médiatisés – souvent inquiétants ! – qui relatent l’aventure parfois dramatique d’entreprises paralysées, ou presque, par ce que l’on nomme communément des cyberattaques. Le phénomène n’est pas vieux. Mais il se répand, il s’amplifie même depuis deux ou trois ans au point d’inquiéter tout le monde, absolument tout le monde. Et vous, la cybercriminalité, ça vous parle ?

Cybercriminalité quesako ?

Concrètement, la question que de plus en plus de gens se posent est de savoir si nous faisons en fait face à une dérive des médias en quête de sensations, ou si nous vivons plutôt hélas un phénomène illustrant les changements profonds auxquels les sociétés et les citoyens font face. Pas facile de se positionner sur un tel sujet, n’est-ce pas ! Sauf à se replonger dans l’histoire récente de la fameuse cybercriminalité, en remontant à l’époque qui a précédé la crise d’il y a une douzaine d’années. C’est en 2007 en effet que les experts ont identifié, pour la première fois, une croissance significative de la quantité de programmes malveillants. Pour tout dire, cette année-là, la croissance en question est même vite devenue exponentielle puisqu’on est passé de 167.000 attaques en 2006 à 700.000 en 2007, rien que ça ! Evidemment, au regard des chiffres actuels (on estime aujourd’hui qu’il faut tabler sur au moins 150 millions de nouveaux codes malveillants par an(1) !), c’était alors le temps de la petite criminalité désorganisée…

Il y a une douzaine d’années…

Pourtant, en juin 2010, le monde se réveille déjà un peu groggy en apprenant qu’un virus a été introduit dans une centrale(2) d’enrichissement d’uranium en Iran. À l’époque, cette annonce et les dégâts très graves causés aux centrifugeuses des centrales inquiètent le citoyen lambda qui n’imaginait aucunement qu’une quelconque attaque informatique pouvait mettre sa vie en danger. Pour la première fois, les médias relatent alors qu’une cyber-attaque a été menée, avec des impacts potentiels sur la vie des êtres humains, une attaque qui touche ce qu’on appelle de nos jours « les objets connectés » !

Rançons !

En janvier 2015, « The Economist », hebdomadaire bien connu de la presse économique anglo-saxonne, publiait un article intitulé : « Your money or your data »(3), faisant référence à une « cyber-attaque » d’un genre nouveau : les ’ransomware’ ou ‘rançonlogiciels’ ! On est aux prémices d’un nouveau genre, mais le monde va vite comprendre que les individus malveillants sont prêts à tout et bien équipés. Ce type d’attaque se répandrad’ailleurs bien vite comme un fléau, faisant de nombreuses victimes aux quatre coins du monde, y compris encore en 2020(4) (l’entreprise Picanol a ainsi fait la une en ce début d’année(5))…

Des listes oui… mais qu’en faire ?

Pour les spécialistes, il en résulte non seulement que l’environnement a changé, mais surtout que la cybercriminalité s’est organisée. Face à un tel phénomène, il convient donc de répondre de manière structurée, logique et en déployant des outils adaptés. Malheureusement, les réponses aux attaques n’ont pas été aussi méthodiques. Ainsi, alors qu’on estime qu’au moins 4 attaques sur 10, depuis 2015, sont non référencées(6) – c’est-àdire qu’elles émanent de sources inconnues ! – les solutions IT adoptées par les entreprises et les organisations pour les contrer sont, elles, toujours basées sur le concept de la liste noire (fortement utilisée par les programmes antivirus traditionnels) ! Un peu comme si des pompiers tentaient d’éteindre un feu de forêt avec des bouteilles d’eau…

Quid du « Cloud Computing » ?

Pour faire court, nous dirons que les entreprises qui ont migré vers l’informatique sans se rendre compte des dangers qui pouvaient les menacer – parce que trop occupées, parce que mal conseillées, parce que non conscientes des armes des cybercriminels – n’ont en fait aucunement adopté les mesures de sécurité adéquates. Ce qui a fait le jeu des malfrats en tous genres, qui ont dès lors commencé à multiplier les actes malveillants en développant une nouvelle arme quasi infaillible, surtout vis-à-vis de gens non protégés: le « hacking » – traduisez piratage – à grande échelle(7&8).

Cela coûte beaucoup d’argent !

Pour faire face à cette guerre, car c’en est une, il faut absolument que les patrons d’entreprise et les utilisateurs de tout poil prennent enfin conscience du risque qu’ils encourent. Non, le piratage informatique n’est pas réservé aux grandes entreprises, non il ne se limite pas aux Etats-Unis ou aux grands pays, non il n’est vraiment pas anodin. Et si les conséquences d’un piratage peuvent être catastrophiques, elles sont au moins toujours pénalisantes… et coûtent (beaucoup) d’argent. Alors, autant se protéger, autant prévenir le risque, autant anticiper. Dans ce cadre, un audit de sécurité est à coup sûr la première étape à mettre en oeuvre. Il ne solutionne rien d’emblée, mais au moins permet-il de mettre en lumière les forces et les faiblesses rencontrées. Il fournira aussi, vous vous en doutez, les recommandations quant à la situation… avec les pistes d’amélioration ad hoc. Dans certains cas, l’audit permettra même de mettre en lumière des phénomènes curieux, voire inquiétants, qui existent sur le réseau et mettent en danger l’organisation.

Le danger menace tout le monde… et partout !

Cette première étape permettra donc de prioriser les actions et de mobiliser un budget adéquat pour faire face à un des risques les plus sous-estimés, surtout par les PME. Pour remédier à ces situations délicates, la Wallonie accorde des subsides qui permettent de financer au minimum 50 % des frais d’accompagnement, démontrant que nos Autorités ne sont pas insensibles aux dangers qui guettent le monde économique. Parce qu’aujourd’hui, au niveau informatique, c’est là que le bât blesse et pas ailleurs. En effet, le chiffres le prouvent, les plus vulnérables de nos entreprises sont bel et bien les TPE et PME qui ne soucient que trop peu de la sécurité informatique et n’anticipent aucunement les affres d’une cyber-attaque qui leur semble à la fois improbable et peu réaliste.

Anticiper !

Que feriez-vous, demain, si une attaque ciblée venait à toucher votre serveur paralysant votre activité, mettant à mal votre fonctionnement en posant le grappin sur vos données administratives, comptables et financières, bref vous contraignant à devoir tout arrêter en échange d’une somme conséquente en bitcoins ? Est-il envisageable, pour une quelconque organisation qui cherche toujours la performance, d’oser ainsi naviguer sans protection en comptant sur la chance ? Non, convenons-en ensemble, il n’est même pas possible d’envisager les choses de la sorte. Il est donc temps d’agir, rapidement même, en embrassant le conseil de Sun Tzu dans « L’Art de la guerre » : « Qui connaît son ennemi comme il se connaît, en cent combats ne sera point défait ! Qui se connaît, mais ne connaît pas l’ennemi, sera victorieux une fois sur deux ! Qui ne connaît ni son ennemi ni lui-même est toujours en danger… »

En collaboration avec Grégorio Matias (MCG -www.mcg.be)

1-Symantec : Internet Security Threat Report 2018, February 2019.
2-Symantec, February 2011 : W32.Stuxnet Dossier – Version 1.4.
3-The Economist, Ransomware – Your Money or Your Data, 17 janvier 2015.
4-Datanews : Une cyber-attaque en cours chez l’intégrateur IT belge SPIE ICS, 27 janvier 2020 (article on-line)
5-Echo : Picanol au point mort une semaine à cause d’une cyber-attaque, 15 janvier 2020.
6-Echo : Picanol au point mort une semaine à cause d’une cyber-attaque, 15 janvier 2020.
7-https://www.theguardian.com/business/2017/sep/25/deloitte-hit-by-cyber-attack-revealingclients-secret-emails – 25 September 2017
8-IT for Business, Cloud & Sécurité – Beaucoup de Progrès à faire, avril 2019.

L’entrepreneuriat change avec les années…

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Désormais, il se féminise !

Les chiffres du baromètre PME sont formels : l’entrepreneuriat se féminise. En tout cas, la progression est plus rapide s’agissant de la gent féminine. Certes, les femmes ne représentent pour l’heure toujours qu’un tiers (35 %) des entrepreneurs indépendants et aidants, mais il est désormais certain que les choses – comme les mentalités – changent. Pour l’exemple, fin 2018, le nombre de femmes indépendantes avait augmenté de 3,3 % en un an contre 2,2 % du côté masculin. De 2016 à 2018, la progression a été de 6,13 % chez les indépendantes contre 4,58 % chez les indépendants. Les deux sphères principales de croissance : les professions libérales (39,5 %) et le commerce (29,9 %).

Un nouveau Président à la tête de la Chambre de commerce et d’industrie du Luxembourg belge

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Il y a quelques semaines, la Chambre de commerce et d’industrie du Luxembourg belge a présenté ce matin le visage de son nouveau Président. En ces temps de pandémie, et surtout au vu des circonstances qui entourent son arrivée, celui-ci aura d’abord, pour l’heure, un rôle de Président faisant fonction. « J’ai accepté le poste pour apporter ma pierre à l’édifice, pour rassurer les patrons, pour montrer mon attachement à l’Institution… même si je ne sais pas aujourd’hui si j’aurai l’énergie nécessaire et si j’ai toute la légitimité voulue puisque je relève le défi à la suite d’un événement exceptionnel et dramatique… »

Le nouveau porte-parole des patrons luxembourgeois a en effet accepté la mission intérimaire pour un temps donné, rappelant que celle-ci intervenait en des circonstances particulières et qu’il serait encore temps d’analyser la situation après quelques mois. En fait, c’est en sa double qualité de vice-Président et, surtout, de patron – conformément aux statuts de la Chambre de commerce – que la proposition lui a été faite. Nous ajouterons que celui qui endosse aujourd’hui le costume de Président est membre de la Chambre depuis la création de son entreprise, il y a près d’un demi-siècle, qu’il est administrateur depuis une douzaine d’années, qu’il fait partie du bureau du Président depuis près de 8 ans et est vice-Président depuis deux ans !

Le patron dont on parle n’est autre que Michel Bouttier, Administrateur délégué de Végépack (Arlon), un entrepreneur qui entre donc en poste pour une durée à définir avec le Conseil d’administration de la Chambre de commerce et d’industrie du Luxembourg belge.

Ce n’est toutefois pas sans une certaine émotion palpable que la Directrice générale, Bernadette Thény, a annoncé la nouvelle officiellement ce matin. Et pour cause, ni elle, ni les administrateurs, ni le personnel, et pas non plus les patrons luxembourgeois n’ont oublié le départ inopiné d’André Roiseux, le 22 mars dernier. Pendant six ans, il a incarné la Chambre, avec sa verve et son franc-parler. Il laisse un grand vide et nous le regrettons. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons laissé passer un peu de temps avant de lui trouver un successeur…

Mais, maintenant, nous devons penser à l’avenir. Et l’avenir, au moment de vous adresser ce courrier, c’est avec Michel Bouttier, le Président faisant fonction, que nous allons l’entrevoir…

Les mois qui viendront nous en diront plus sur la direction que choisiront le Président, la Directrice générale et le Conseil d’administration, mais Michel Bouttier s’est jusqu’ici toujours inscrit dans la lignée de son prédécesseur, nourrissant beaucoup d’ambitions pour l’Institution, s’investissant de longue date aussi pour les entreprises (il est notamment parrain du Club agro) et faisant, comme il l’a encore rappelé ce matin lors de la conférence de presse, entièrement confiance à l’équipe opérationnelle et la Direction générale.

Nous rappellerons que le Président et la Directrice de la Chambre de commerce travaillent de concert pour faire rayonner les entreprises luxembourgeoises sur le devant de la scène économique, ils se battent ensemble – avec une équipe forte composée de spécialistes sur le terrain – pour .

Pour éviter la faillite…

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Que du bon sens !

Ma trésorerie baisse, je dois immédiatement m’en inquiéter !
Un autre cas, fréquent, qui annonce souvent le pire, arrive lorsque la souris se prend pour un boeuf ! Concrètement, c’est le cas de l’investissement trop lourd pour la trésorerie de l’entreprise. Du coup, bien que le bilan comptable soit bon et montre un bénéfice reporté et des capitaux propres élevés… c’est la stratégie elle-même qui pêche parce que le développement nécessite un investissement (trop) important. Un investissement dès lors financé par un emprunt bancaire. Dans les faits, celui-ci suppose un accroissement du chiffre d’affaires qui ne répond à aucune analyse préalable, pouvant mettre la trésorerie à mal ! En effet, investir sans qu’il n’y ait de valeur ajoutée suffisante en contrepartie peut impacter les liquidités dont dispose la structure. Bon, vous pourrez quand même déduire le montant de votre amortissement et les intérêts sur l’emprunt de votre base taxable. Autrement dit, en termes de liquidités, vous allez décaisser moins d’impôts à concurrence de votre déduction multipliée par votre taux d’imposition. En parallèle, votre trésorerie diminuera mensuellement à concurrence de 100 % de votre amortissement en capital et de vos intérêts. Il n’en reste pas moins qu’un investissement mal calculé peut s’avérer très très dangereux. Et pour cause, même si votre bilan comptable présente une augmentation de votre chiffre d’affaires et de vos charges d’amortissement et financières à concurrence des intérêts payés, et pour peu que ces éléments soient inférieurs à l’accroissement du chiffre d’affaires, votre bilan présentera tout de même un accroissement de bénéfice. En réalité, si l’investissement ne génère pas (assez) de liquidités, votre société s’appauvrit… malgré un bénéfice en augmentation !

Investissez judicieusement et n’oubliez jamais d’assurer votre suivi administratif !
Qu’elles soient grandes ou petites, les entreprises manquent souvent de temps et sous-estiment le volet administratif de leur quotidien. Le grand classique, pour de nombreux patrons, est d’avoir la tête dans le guidon plutôt que le regard ouvert sur le réel. Il en ressort que l’on privilégie le terrain, le commercial, les collaborateurs au détriment de la partie administrative, la facturation arrivant en retard, voire pas du tout, en tout cas aucune relance n’est jamais faite, plongeant l’entreprise pourtant performante côté produits dans les abîmes financiers puisque les ressources viennent un moment à manquer et conduisent à la faillite. On ne le dira jamais assez : le suivi des créances clients est une valeur capitale de la bonne santé de l’outil.

Le conseil du Service Rebond pour vous éviter les affres de la faillite…
Veillez à vos liquidités ! Un manque de liquidités ne doit en effet jamais être pris à la légère, car il y a toujours des raisons qui expliquent les situations rencontrées. Pensez toujours à (faire) analyser objectivement votre stratégie et vos choix de gestion. Réagissez aussi rapidement à tout élément inhabituel qui impacte peu ou prou votre quotidien, en vous méfiant davantage encore des éléments structurels que des facteurs imprévus !

Plus d’infos ?
Jean-Paul Vandenheede et Sébastien Wagelmans,
Service Ré-action – Tél.: 061 29 30 58 – 62

Un simulateur de chute libre vient d’ouvrir dans le sud de la province de Luxembourg

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‘Luxfly Skydive’, c’est son nom, devrait créer une douzaine d’emplois à moyen terme !

Si vous êtes déjà passé par Transinne, ou par l’aéroport de Liège-Bierset, vous avez peut-être déjà pu vous essayer à l’apesanteur, via des appareils originaux permettant de ressentir ce que peuvent vivre les astronautes. Depuis janvier, un autre appareil permet, lui, d’appréhender la chute libre, il est implanté dans une toute nouvelle entreprise appelée Starfly, une activité ludique originale qui a, semble-t-il, bien plus que le vent en poupe…

Unique en Europe, le simulateur Luxfly Skydive est en fait l’engin permettant, pour l’instant, de vivre l’expérience la plus haute en chute libre. Il faut préciser que ces dernières années, les souffleries ont révolutionné la pratique des sports extrêmes. Pour faire court, nous dirons que le principe repose sur un système de soufflerie installé dans un tunnel qui recrée les sensations réelles de la chute libre que connaissent les parachutistes. Et par tous les temps ! Car c’est là le grand atout du simulateur de chute libre, à savoir sa non-dépendance météorologique et, également, le fait qu’il n’y a aucun danger à cette pratique, l’accessibilité du simulateur est d’ailleurs permise dès l’âge de 4 ans. Et pourquoi pas…

Le simulateur le plus haut d’Europe…
En fait, tout remonte à un an ou deux, quand la société Starfly, spécialisée dans les simulateurs de chute libre, a acquis un terrain sur le parc d’activités économiques de Sterpenich (Arlon). Les actes sont signés en octobre 2018, avec l’ambition d’y développer le simulateur de chute libre le plus haut d’Europe. Le projet est pour le moins original, il consiste à implanter là un simulateur – on l’a dit, baptisé Luxfly Skydive – supposé offrir les sensations réelles de la chute libre consécutives à un saut en parachute.

Au coeur d’un bâtiment lui-même impressionnant…
On le comprendra plus tard, ce sont surtout les dimensions exceptionnelles de l’infrastructure qui rendent ce projet unique. Concrètement, le bâtiment – qui culmine à 30 mètres de haut – a été équipé d’un cylindre de 21 mètres de haut sur 4,6 mètres de large – dont 8 m en parois vitrées. Il en découle qu’Arlon est désormais l’endroit d’Europe qui offre la plus impressionnante simulation de chute libre puisqu’il y est permis de ‘voler’… jusqu’à 21 mètres et d’admirer la nature environnante. Pour la petite histoire, seuls deux autres engins du genre existent ailleurs dans le monde, en Corée et au Japon !

Encore des Belges du nord qui investissent chez nous !
Ce projet, qui avoisine les 8 millions d’euros quand même, devrait, si le business plan s’avère exact, créer une dizaine d’emplois à moyen terme. Actuellement, une équipe d’instructeurs venant du monde entier, sous la direction des porteurs du projet, Magali et Steve Braff, parachutistes professionnels flamands, encadre déjà les amateurs de sensations. À terme, et si l’on en croit les prévisions, le Luxfly Skydive devrait attirer plus de 100.000 personnes par an ! Heu, bon vent…

Plus d’infos ?
Luxfly Skydive
Rue de Grass 103, 6700 Sterpenich
Tél. : 0477 52 85 66

CREASHOP-PLUS

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Le moyen choisi par la Wallonie pour soutenir les commerces de proximité et la vitalité des centres-villes…

Vous avez sans doute eu vent de l’action-pilote « Creashop-villes », menée ces trois dernières années, en Wallonie, pour venir en aide aux commerces. L’idée du projet était toute simple : lutter contre les cellules vides qui induisent une fuite de l’activité commerciale… Car la situation est alarmante à ce niveau puisque les Autorités le soulignent elles-mêmes, 20 % des commerces des centres-villes sont vides de nos jours !

Chez nous, en province de Luxembourg, c’est le chef-lieu, Arlon, qui a été choisi en 2017 pour ce que l’on pourrait appeler la phase test d’un projet de plus grande envergure qui nous arrive aujourd’hui, plus affiné et plus ambitieux. En l’espèce, ce n’est plus 16 villes qui sont ciblées… mais 39 villes et communes, aux quatre coins de la Wallonie, dont 8 sur le territoire du Luxembourg belge.

Lutter contre les cellules vides !
Pour le Ministre de l’Economie, il importe par ce biais de relancer de nouvelles activités dynamiques, créatives, innovantes et attirantes, avec en tête l’espoir d’ouvrir de nouvelles surfaces commerciales dans les villes et villages de Wallonie. Concrètement, il s’agit donc bien de soutenir de futurs commerçants souhaitant développer une nouvelle activité commerciale dans une cellule vide. Quant aux projets, ils doivent comprendre un volet « accompagnement à la création » et un volet « soutien financier ».

Du commerce créatif, qualitatif et rentable….
Les entités communales sélectionnées seront donc invitées à identifier les pôles commerciaux situés sur leur territoire dans lesquels le taux de vacuité commercial est le plus élevé. De leur côté, les futurs commerçants vont eux aussi être challengés puisque les nouveaux commerces ‘sélectionnés’ devront non seulement être qualitatifs et créatifs, mais ils devront aussi prouver qu’ils sont viables au prix d’un vrai plan financier solide.

Une aide de 6.000 euros maximum !
Vous l’aurez compris, il n’est pas ici question de gaspiller de l’argent public avec des idées farfelues, du déjà-vu ou des concepts mal réfléchis. Un comité de pilotage sera même mis en place pour notamment établir les critères de sélection. Parlant gros sous, un montant d’un million et demi d’euros sera dédié à ce projet pour une période de 3 ans, la somme maximale pouvant être perçue par un commerçant étant toutefois limitée à 6.000 euros (représentant maximum 60 % des dépenses effectuées pour l’aménagement du nouveau commerce) !

Réintroduire des commerces pour ‘rebooster’ les centres-villes
Ceux d’entre vous qui connaissent bien le commerce savent que si ce coup de pouce wallon peut être un petit ‘plus’ pour un porteur de projet original souhaitant réintroduire une activité qui a peut-être disparu, ce n’est toutefois que la petite cerise sur le gâteau car ce qui compte surtout c’est l’utilité du commerce et la réflexion économique quant au projet. Il n’empêche, cela aidera – qui sait ? – à voir revenir ici un boucher, là un boulanger, ailleurs un artisan cordonnier, ou un maraîcher, voire un tailleur… En fait, l’idée de réintroduire autant que faire se pourra des activités de proximité qui font la vitalité d’un centre-ville et qui n’existent déjà plus partout en Wallonie est le voeu pieu engagé. Maintenant, on le sait, cette petite enveloppe ne sera utile que si le projet est bien ficelé dans son ensemble et, surtout, correctement balancé d’un point de vue financier !

‘ETAcup’ : pour boire responsable…

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Trois entreprises de travail adapté de la province investissent dans un projet de gobelets réutilisables…

Personne, aujourd’hui, n’entend plus prôner, comme hier, le plastique jetable à tous crins, et surtout pas dans l’alimentaire. D’ailleurs, les règlementations européennes ne le permettent plus, ça sent donc logiquement la fin d’une époque. En Wallonie, d’ici un an à peine, autrement dit au plus tard en janvier 2021, l’usage de vaisselle en plastique jetable, qu’il s’agisse d’assiettes, de couverts… et, bien évidemment, de gobelets, sera d’ailleurs totalement interdit.

Et encore, en 2022, la décision touchera même l’ensemble du matériel de restauration en plastique à usage unique destiné au service d’aliments préparés. Autant dire qu’une petite révolution se prépare sur le terrain, fruit des obligations imposées par le législateur mais également conséquence de l’évolution des mentalités quant à ce plastique, dont nous avons usé et abusé mais que les générations actuelles, sans doute plus responsables ou au moins plus informées, n’acceptent plus ! Une logique fort à-propos, bien sûr, mais que les quadras et leurs aînés n’avaient donc pas entrevu (ou voulu entrevoir). Or pourtant, ceux d’entre nous qui ont déjà participé à un événement de masse savent que les détritus en plastique qui jonchent le sol au soir du spectacle font partie des réalités que notre société ne peut décemment plus accepter… Certains y ont vu une activité potentielle, un marché, une diversification… ils se sont engouffrés dans la brèche.

Eco-responsabilité !
« Sensibilisés à cette réalité, et conscients qu’il y avait là un engagement autant qu’un business, nous avons réfléchi à l’éventualité de mettre en oeuvre un projet écoresponsable bien ficelé », explique Nadia Cellier, Directrice de La Lorraine Services, entreprise de travail adapté implantée sur le zoning de Weyler à Arlon. « C’est ainsi que nous avons décidé, dans une démarche groupée, de créer ETAcup ». Une bonne idée, avouons-le ! Le résultat de cette réflexion et de cette mise en commun vient d’ailleurs récemment d’être présenté à la presse, alors que La Lorraine inaugurait ses installations spécialement aménagées qui devraient, dans un premier temps, occuper une équipe de 4 personnes.

‘ETAcup’ : des gobelets lavables et donc réutilisables…
Dans les faits, ce ne sont donc pas seulement trois… mais six entreprises de travail adapté qui se sont lancées dans ce projet ambitieux. Aux côtés de La Lorraine (Arlon), il y a également, sur la province, Le Saupont (Bertrix) et Les Hautes Ardennes (Vielsalm), puis encore Les Ateliers Jean Del’Cour (Liège), Axedis (Wavre) et Nekto (Soignies). Toutes ces structures sont convaincues de l’importance de s’incrire dans des enjeux durables et sont sensibles aux impacts des déchets sur l’environnement. Chez nous, Le Saupont a déjà initié la démarche puisque l’ETA bertrigeoise lave depuis quelques années déjà les gobelets que la Province de Luxembourg et d’autres acteurs mettent à disposition des organisateurs d’événements.

Laver, stocker, manutentionner…
Ce qui change, c’est l’ampleur que devrait très vite prendre le projet ‘ETAcup’. Pour le reste, on ne change pas une formule gagnante qui veut que ces gobelets soient lavables – et donc réutilisables – pour éviter l’amoncellement horrible de contenants écrasés dans les poubelles ou, pire, jetés sur le périmètre de nos événements publics. On y ajoutera en outre des services de stockage, la manutention avant et après événements, la location et la vente de gobelets personnalisés, de même que le lavage de tous types de gobelets et cruches appartenant déjà à des organisations diverses.

Une charte pour mieux travailler ensemble
Ensemble, les six structures associées auront, on s’en doute, une force de frappe plus importante et des moyens bien plus conséquents. C’est l’évidence, en mutualisant les dépenses, on augmente de facto les rentrées. Une charte de prix commune et des frais de fonctionnement partagés ont par ailleurs créé une sorte de synergie. Mais, répétons-le, il n’y aura pas de guerre de la clientèle entre les entités, certes indépendantes mais surtout amies. Comme souvent dans ce genre d’opération, il s’agira surtout de coopérer pour le succès de tous. Et puis, chaque ETA entend aussi tenir compte de son empreinte carbone, analysant par ailleurs en toute logique les frais de déplacement avant de valider une demande.

Bel investissement pour beau projet durable !
Du côté de La Lorraine, mais c’est déjà vrai ou ce le sera bientôt au sein des autres pôles, des infrastructures dédicacées accueilleront les activités, avec lave-vaisselle industriel, séchoir, aménagement en inox, bref un vrai ‘petit’ laboratoire, avec même un vrai tunnel de séchage garantissant une hygiène irréprochable, en l’espèce donc une unité où prendre en charge le nettoyage des gobelets avant leur acheminement vers de nouveaux clients, de nouveaux événements. Le coût de cet investissement : entre 60 et 70.000 euros. « Certains vont penser que c’est un investissement conséquent, mais il faut préciser que notre démarche, si elle est circulaire et responsable, vise aussi des marchés conséquents », ajoute la Directrice de La Lorraine.

Le Luxembourg était déjà sur la balle de longue date !
On se rappellera que notre province, sous la houlette de l’Institution provinciale, fut précurseur dans le domaine, il y a une dizaine d’années, en investissant dans un stock de gobelets réutilisables jusque-là lavés au Saupont. Chez nous, la nouvelle activité ‘ETAcup’, professionnelle et privée, risque toutefois de changer un peu la donne quant aux accords du passé avec les organisations d’événements. Et pour cause, la prise en charge partielle, via la Province, de la location et du nettoyage était jusqu’alors réservée aux associations.

Plus d’infos
www.etacup.be

Le nombre des faillites a augmenté en 2019 !

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Que cachent vraiment les chiffres…
Depuis quelques semaines, vos journaux tirent à qui mieux mieux la sonnette d’alarme suite à la publication, par des spécialistes, des chiffres 2019 des faillites à travers le pays, et notamment aussi chez nous. Il est vrai qu’après plusieurs années calmes sur ce front, on enregistre depuis deux ans une résurgence des faillites. Celles-ci, couplées à un ralentissement de la croissance, créent un climat moins positif pour l’économie en général et ébranlent la confiance des entrepreneurs, des investisseurs et, peut-être davantage encore, des créateurs ! Pour Graydon, l’un des experts reconnus à l’échelle belge et internationale, les chiffres, certes en augmentation, cachent (mal) des réalités plus législatives que conjoncturelles. Explications…

Nous rappellerons tout d’abord que la nouvelle loi sur les faillites (publiée mi- 2018, ndlr) a intégré une série de nouveaux opérateurs susceptibles de rencontrer cette situation délicate voire dramatique, on pense aux ASBL, aux professions libérales, aux associations de fait… Par ailleurs, il n’est pas anodin non plus de préciser qu’une loi de 2017 demande aussi aux tribunaux de faire la chasse aux sociétés fantômes et de procéder à leur liquidation, autant de ‘nouveautés’ qui influent inévitablement sur les chiffres globaux. Des chiffres qui interpellent car, au-delà de l’aspect économique qui nous occupe forcément quand nous parlons faillite, le volet social qui en découle n’est évidemment pas négligeable. On a ainsi recensé la perte de 21.480 emplois en 2019, soit environ 14 % de postes supplémentaires perdus par rapport à 2018. La question centrale demeure : « Comment éviter une faillite ? »

Qu’est-ce qu’une faillite ?
Dans l’absolu, 3 conditions sont nécessaires pour qu’une faillite soit prononcée par le tribunal de l’entreprise. Il faut être une entreprise (indépendant, personne morale, asbl, profession libérale, organisation sans personnalité juridique), il faut être en cessation de paiement persistante et il faut être en ébranlement de crédit, une situation qui se caractérise par le fait que les banques, mais aussi les fournisseurs, n’ont plus confiance et ne vous octroient plus de crédits.

Comment (tenter d’) éviter la faillite…
À la lecture des conditions qui mènent à cette situation, on pourrait simplement dire qu’un manque de liquidités est le seul élément constitutif de la faillite. Or, vous conviendrez que dans la vie d’un projet, il n’est pas rare de devoir faire face à des problèmes de trésorerie, qu’il s’agisse de la résultante d’un chiffre d’affaires en baisse, de la suite d’un litige perdu, en conséquence d’un contrôle fiscal qui se passe mal… Les raisons, prévisibles ou non, sont donc nombreuses, l’essentiel étant de pouvoir réagir promptement et le plus judicieusement possible. Et surtout de ne pas favoriser, sans s’en rendre compte, le terreau de ce mal qui traîne souvent au détour d’une trajectoire entrepreneuriale.

Réagir vite, pour éviter l’engrenage !
La situation classique, c’est celle de l’entreprise qui, pendant quinze ou vingt ans, génère un chiffre d’affaires, un bénéfice et des chiffres comptables irréprochables… même s’ils baissent depuis un certain temps et que les besoins en financement sont de plus en plus fréquents. Comme quelqu’un qui insidieusement prend du poids sans s’en rendre compte, le chef d’entreprise finance alors son besoin de liquidités par un crédit de caisse. Sauf que les besoins en question se multiplient, grandissent, le patron finissant par solliciter un prêt auprès de sa banque. Un prêt qui, malheureusement, arrive souvent un brin trop tard, démontrant que l’analyse du manager n’a pas été suffisante. Un manque de liquidités, sachez-le, n’est jamais une réalité anodine. C’est au contraire un avertissement fort. Pas nécessairement dramatique, ni irréversible, mais c’est un témoin qui clignote sur un tableau de bord !

Quand l’eau est dans les cales, c’est que le bateau coule (déjà) !
Pensez toujours aussi, à l’instar de ce qu’annoncent les banquiers au sujet de vos placements, que les performances passées ne préjugent jamais des résultats futurs ! En d’autres mots, ce n’est pas parce que l’entreprise a toujours bien marché… qu’il en ira toujours ainsi. Dans le même ordre d’idée, un chiffre d’affaires qui stagne depuis des années remonte rarement de manière inopinée sans qu’il y ait eu une intervention quelconque, par exemple au niveau de la stratégie. Rappelez-vous que la réalité du marché est la seule vraie donnée et qu’aucune entreprise ne fonctionne en allant à son encontre. Et lorsque les dettes fournisseurs, TVA, ONSS et autres majorations pour retard s’accumulent au point que les liquidités servent uniquement à payer les surplus pour éviter les saisies… il est déjà (trop) tard. La chose est entendue : si le crédit est dénoncé par la banque, la seule solution qui reste est la faillite de la société. Hélas pour le patron, la dette bancaire reste souvent due à titre personnel, car rares sont les prêts sans garantie personnelle.

En collaboration avec
Jean-Paul Vandenheede et Sébastien Wagelmans,
Service Rebond – Tél.: 061 29 30 58 – 62

Centrale régionale de mobilité

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C’est parti !

Après un an d’attente, la convention-cadre liant la Wallonie et la centrale régionale de mobilité vient d’être signée.

C’est le premier pas wallon dans ce cadre – une décision de nos Autorités qui aura quand même pris… près d’un an ! – la preuve donc que la Wallonie entend enfin s’engager en matière de mobilité alternative.

Vélo et marche pas pour tout le monde !
On le sait, les alternatives mobilité ne sont pas légion sur le territoire wallon. On le vérifie surtout bien sûr en milieu rural, le bus n’est pas toujours, voire de moins en moins, la solution pour des raisons de capacités inadéquates et de flexibilité moindre. Quant à ce que l’on nomme la mobilité active – la marche et le vélo – elle ne convient non seulement pas non plus à tous les citoyens, mais elle est à nouveau carrément utopique en dehors du contexte urbain.

Chaînon manquant…
D’où l’idée d’un chaînon manquant, à savoir les centrales locales de mobilité (CLM) qui ont pour vocation de fournir des informations sur les meilleures options de transport disponibles (transports en commun, taxi social, covoiturage…) et d’organiser, avec des partenaires, des formules alternatives lorsque cela s’avère nécessaire.

Coordonner…
Pour l’instant, plusieurs CLM sont déjà actives et offrent un service apprécié en Wallonie, en particulier en zone rurale. Mais jusque-là, aucune coordination n’avait été mise en place à l’échelle régionale. Avec la centrale et les moyens qui sont mis à sa disposition, on devrait désormais homogénéiser le service et couvrir tout le territoire wallon.