Programme wallon de soutien aux entreprises en difficultés…

Posted on Posted in CCI Luxembourg Belge

« Ré-Action » ambitionne d’aider les entreprises de moins de 10 personnes !

On l’attendait, le programme d’accompagnement économique et financier aux petits entrepreneurs qui traversent une période passagère de difficultés vient d’être entériné par le Gouvernement wallon. Le Ministre de l’Economie soutenait le projet, il a donc convaincu les membres de son gouvernement de l’utilité d’aider les petits acteurs économiques – c’est-à-dire ceux employant moins de 10 personnes (TPE) ! – à surmonter les moments complexes que vivent beaucoup de petites structures… avant peut-être de rebondir. La Wallonie a confié l’outil, baptisé Ré-Action, à la SOGEPA, qui s’appuiera elle-même sur les Chambres de commerce pour rencontrer – et aider – les bénéficiaires en nombre sur le terrain. Concrètement, le programme Ré-Action n’est rien d’autre que la suite des initiatives « Entreprises en difficulté » et « Rebond » qui ont déjà été menées ces dernières années à l’échelle wallonne. Sauf peut-être que, cette fois, le Gouvernement de Wallonie s’est très clairement positionné en affirmant qu’on ne pouvait plus ignorer la détresse des petites entreprises confrontées à des difficultés financières, même passagères. Pour le Ministre Borsus : « Il s’agit en fait de combler un vide. Ce sont les plus petites entreprises qui connaissent en général le plus de difficultés, mais rien n’existait pour les soutenir, notamment financièrement. La Wallonie veut être mobilisée pour ceux qui osent, qui créent de la valeur, de l’activité et de l’emploi ! » Tout est dit, non ?

Toujours trop de faillites en Wallonie !

Car les statistiques sont claires sur le sujet : le nombre de faillites reste (trop) élevé en Wallonie, avec des secteurs particulièrement en souffrance et des tailles d’entreprises très critiques. Sur la période septembre 2018/septembre 2019, soit 13 mois, 2.983 faillites ont, par exemple, été prononcées, principalement dans les entreprises de moins de 10 personnes, comme en témoignent les statistiques établies par Statbel. Et encore, c’était bien avant la crise que nous venons de traverser et qui va, sans nul doute, plonger un tas de petits acteurs, privés d’activité(s) et donc de ressources, dans la tourmente d’ici à la fin de l’été. Pour les spécialistes, la crise du coronavirus ne fera en effet que confirmer les chiffres qui couraient déjà avant la mi-mars.

Et le Covid est passé par là…

Ainsi, selon une étude menée début avril par les fédérations patronales, soutenue notamment par l’ERMG (l’Economic Risk Management Group), la FEB et la BNB, les risques de faillites restent aujourd’hui plus importants dans les petites structures, généralement moins armées pour faire face aux difficultés. D’autant qu’elles sont, de surcroît, pour la plupart, celles qui ont enregistré la baisse d’activité la plus importante suite à la crise du Covid-19. Début mai, autrement dit hier, la même enquête menée auprès de plus de 4.200 entreprises révélait que 9 % des entités interrogées rapportaient un risque de faillite « probable » ou « très probable », c’est tout dire !

Sauver ce qui peut l’être…

Il convient donc d’épauler les petits acteurs, non pas en les mettant sous respirateur comme les grands malades en hôpital, mais en leur apportant les connaissances qu’ils n’ont pas toujours pour affronter les aléas d’un quotidien entrepreneurial fait de hauts et de bas, d’engagements, de décisions, de logique administrative, d’intelligence de gestion, bref en leur apportant des outils, de la méthode, du conseil et tout le recul nécessaire que l’on n’a pas toujours quand on est le nez dans le guidon. Et c’est là l’intérêt d’un programme de terrain comme celui-ci, qui joue autant de proactivité que de réactivité, autant dire que son nom est à l’image de ses ambitions puisqu’il vise une Ré-Action dans le chef des entrepreneurs que les pouvoirs publics entendent soutenir, accompagner et aider.

Un outil de la SOGEPA dans les mains des CCI

Pour chapeauter le programme, la Wallonie a donc confié à la SOGEPA la mission de coordination de ce nouveau dispositif en étroite collaboration avec le réseau des Chambres de commerce, et plus spécialement la Chambre de commerce du Luxembourg belge, pour les provinces de Liège, Luxembourg et Namur, et la Chambre de commerce du Brabant wallon, pour le Brabant et le Hainaut. De manière plus globale, avec Ré-Action, la SOGEPA complète par ailleurs sa chaîne de valeurs du soutien au retournement et à l’anticipation des entreprises de toutes tailles.

L’horeca doit survivre au Covid…

Posted on Posted in CCI Luxembourg Belge

Et si l’innovation était la porte de sortie de crise ?

Tous les penseurs qui nous entourent nous rabâchent souvent les oreilles avec l’innovation… qui serait la nouvelle approche ‘multidirectionnelle’ capable de sauver le monde, ou à tout le moins d’ouvrir des solutions là où il n’y en a plus. Innovation à gauche, innovation à droite donc. Mais aussi révolution technologique, trouvaille technique exceptionnelle, digitalisation, informatisation, science exacte, laboratoires, recherches… Car innover, pour la plupart d’entre nous, c’est mettre au point des développements révolutionnaires comme on les suppute dans la Silicon Valley. Mais croire que c’est ça l’innovation est faux ! L’innovation, ce n’est pas ça, ou pas que ça ! Innover n’est pas que trouver ou mettre au point LA révolution du siècle, qui nécessite une équipe de R&D et des budgets énormes. Innover, c’est souvent simplement faire preuve d’adaptabilité par rapport à son produit, son client, son métier. Tout le monde peut donc le faire, et beaucoup le font d’ailleurs déjà souvent sans y penser.

Dans le secteur de l’hébergement, on traduit cette vision de l’innovation par les mots ‘penser et agir différemment’. Penser et agir autrement pour contrer la concurrence, lutter contre les grands groupes, s’affranchir de la mainmise des centrales de réservation, bref entre autres reprendre la main sur les réservations et, bien sûr, aussi sur le chiffre d’affaires ! Nous vous livrons ici trois phases de réflexion que nous avons réfléchies avec Anne-Sophie Braine, consultante dans l’hôtellerie, pour tenter de relancer la machine après cette crise. Pensez-y, si ce n’est déjà fait, et séquencez les choses comme tel, en vous focalisant d’abord sur l’hygiène, puis sur la communication et, enfin, sur la relance des ventes proprement dite…

Phase 1 : L’hygiène
Il n’échappe à personne, après cette crise sanitaire, qu’il faut d’abord et avant tout rassurer le client, lui rendre confiance. Pour ce faire, il ne fait pas de doute que tous les intervenants de l’écosystème hôtelier sont (doivent être) partie prenante des mesures d’hygiène à mettre en place et du respect de celles-ci ! Il va donc falloir choisir le bon protocole et ajuster un plan d’action : préparer, organiser, contrôler et assurer des routines. Ce n’est pas simple, parce que ce n’est pas le rôle de l’hôtelier au départ, mais c’est la condition sine qua non de la réussite de cette phase 1 si importante. Enfin, il faut aussi communiquer sur le sujet à tous les niveaux : le personnel de nettoyage est informé des consignes et les applique, les clients sont en sécurité de leur arrivée à leur départ et le F&B est garant de la distanciation et du respect du protocole. Il ne faut bien sûr pas pour autant tomber dans la paranoïa et se rappeler que le mot qui suit sécurité, dans l’horeca, est convivialité !

Phase 2 : La communication
Elle doit être mise en oeuvre tout au long du cycle de l’expérience-client et est encore plus importante actuellement. Les mots d’ordre sont : informer, rassurer, dématérialiser et digitaliser. On se base sur les nouvelles normes sanitaires mises en place en phase 1 pour rassurer les clients sur les moments-clés de leur séjour, avant même qu’ils ne foulent le sol de l’établissement !

Avant le séjour, on utilise la technologie digitale pour rassurer : le site web informe sur les mesures mises en place et sur la dématérialisation des actions-clés (check in/check out, paiement). Les réseaux sociaux font vivre l’établissement, montrent l’envers du décor, les préparatifs et humanisent la relation avec des ‘lives’ et des vidéos. Les mailings récupèrent les clients égarés depuis trois mois et leur confirment que communiquer en direct offre bien plus : c’est plus avantageux, plus flexible et plus ‘Waw’ !

Pendant le séjour, on place les distances de sécurité, et on insiste sur l’hospitalité avec des services revisités : petits déjeuners en room service ou en salle à la demande, plateaux d’apéro romantiques en chambre à commander via la smart TV, livraisons du restaurant local via internet, presse sur smartphone et H-hour virtuelle au bar, via les réseaux sociaux. On intègre donc le digital aux rituels quotidiens.

Après le séjour, on garde le contact : non seulement on garde le lien, mais on convainc l’hôte que son prochain séjour se fera… ici ! Emailing bien ciblé en fonction des segments (clients historiques, B2B, clients loisirs, annulations, reports d’événements), bons à valoir sur un prochain séjour, et même parrainage (le bouche-àoreille reste un gage de confiance) ! Les réponses aux avis clients sont utilisées pour insister sur les points-clés de réassurance (hygiène, hospitalité et sécurité) ! Et, enfin, on ‘abuse’ encore et toujours plus des réseaux sociaux (et pas seulement FB ! Pensez aussi à Instagram) pour séduire, donner envie de revenir et conquérir !

Phase 3 : Relancer les ventes
Une fois que la stratégie pour rassurer et pour communiquer a(ura) été mise en place, il faut (faudra) alors relancer les ventes. Là aussi, quelques règles fondamentales sont les bienvenues avant de se jeter sur les propositions de promotions de Booking et autres facilitateurs…

Pensez à diversifier vos produits et services : on ne joue pas l’hôtelier passif et on crée des ponts : certaines chambres peuvent devenir des bureaux, une salle de séminaire, un espace de coworking. La salle des petits déjeuners peut se muer en relais de producteurs locaux, voire en boutique sur le mode ‘Pop-up’. Un service de blanchisserie peut servir aux voisins (on a le matériel) et pourquoi ne pas envisager un package avec un restaurateur du coin du type : « balade-pique-nique/nuitée » ?

Pensez à pousser la réservation en direct : avec tarifs ouverts jusque fin 2021, petit déjeuner moins cher en direct, conditions d’annulation plus flexibles (12h jour J), avantages à rester plus longtemps (MOF 2 nuits), upgrade offert, codes promos à j-2, paiement en ligne…

Pensez à élargir votre présence sur les OTA : pour toucher de nouvelles cibles, comme les locaux via les maisons du tourisme (WBT), des plateformes telles Airbnb ou Staycation et le B2B via des sites spécialisés (HRS, Egencia, GDS…), les touristes accros aux promos via les ventes privées et les sites dédiés (weekendesk, Very chic ou Secret Escape).

Pensez à reprendre le contact : on réhabilite ce bon vieux téléphone pour s’informer du marché B2B local. Puis, on analyse la conjoncture : qui, quand, où ? On segmente sa clientèle et on distribue des mailings personnalisés pour créer l’envie de revenir là où on a déjà été (68% des clients, selon Revinate) ou de surprendre sa communauté Instagram dans un lieu inattendu ! Enfin, on se glisse dans la brèche laissée par Booking sur Google pour se placer en haut des recherches avec des publicités sponsorisées ciblées local (et donc belges… le pays n’est pas bien grand !)

L’innovation dans l’horeca consiste à se différencier ! !
Sans être futurologue, on sent déjà que la reprise sera lente, locale et inattendue pour l’horeca. Les conseils que nous venons de vous donner ne vaudront que si vous pensez d’abord et avant tout à vous réinventer. Pour espérer reconquérir une clientèle belge qui semblait avoir oublié les pépites locales, il faut s’inspirer et repenser son métier. Il faut aussi reprendre les choses en main pour rendre notre Wallonie encore plus conviviale, accueillante et unique !

En collaboration avec Anne-Sophie Braine et Think Big Hotel

Plus d’infos :
Le Comptoir Hôtels
Yannick Noiret – 061 21 30 55

Industrie du futur

Posted on Posted in CCI Luxembourg Belge

La Wallonie a de l’ambition

Boosté par le confinement, le numérique a aujourd’hui plus que jamais le vent en poupe. En cette fin juin, alors que la situation est quelque peu redevenue ‘normale’ en Wallonie, le Gouvernement a tenu à ré-insister sur le besoin de disposer, dans nos entreprises, à la fois du cadre et des outils pour fonctionner de la sorte de la meilleure des façons.

Il faut dire que les trois mois de confinement nous ont appris à maîtriser l’outil numérique comme jamais, à entrevoir de facto les bienfaits de la technologie… mais à cerner aussi les problèmes liés à l’utilisation extrême des technologies numériques. Maintenant, l’industrie du futur se doit d’être privilégiée. Et la Wallonie s’est engagée à y être de plus en plus attentive…

Le numérique est incontournable aujourd’hui !

Pendant cette crise, des réalités sont apparues de façon bien visible renforçant l’idée des avantages non négligeables de l’influence des nouvelles technologies sur notre quotidien professionnel. Il a ainsi par exemple été démontré que :

  • La qualité des infrastructures et des services numériques structurants, notamment la capacité de production industrielle, détermine le niveau de résilience des territoires face à des crises systémiques comme celle que nous venons de traverser.
  • Le niveau de maturité numérique des entreprises impacte leur capacité à maintenir, développer ou réorienter leurs activités.
  • Le potentiel d’innovation numérique conditionne la vitesse de sortie de la crise et le redéploiement économique.

Le 4.0 pour positionner l’industrie européenne…

Pour Willy Borsus, Ministre wallon du Numérique : « Le secteur industriel et manufacturier doit être au coeur du plan de relance de la Wallonie. Cela implique une accélération forte de sa transformation en industrie 4.0, grâce au programme ‘Industrie du futur’ de Digital Wallonia. » Cette priorité se traduit dans la Déclaration de politique régionale 2019-2024, dans laquelle il est dit que le numérique constitue un facteur de performance et de différenciation renforcé pour nos entreprises soumises à la compétition internationale. En pointant cela, le ministre souligne également que cette ambition de la Wallonie pour l’Industrie du futur s’inscrit dans la dynamique de l’Europe qui vient de présenter sa nouvelle stratégie industrielle qui repose sur la capacité de l’industrie européenne de conduire la double transition, numérique et écologique, et de stimuler sa compétitivité.

Industrie 4.0 : comment ça marche ?

Comment ça marche… et quels sont surtout les vrais facteurs de réussite pour devenir une industrie du futur ? Une enquête a été menée, ses résultats montrent l’intérêt de placer l’humain au centre de la transformation. Car cette dynamique influence en profondeur l’organisation et la culture d’entreprise en plaçant la dimension humaine au coeur de sa réussite. Il convient donc de sensibiliser et de mobiliser les entreprises à concevoir et à développer des politiques humaines adaptées et durables. Et il est impératif de créer un environnement favorable à la culture numérique : tous les salariés devront penser et agir comme des digital natives, prêts à expérimenter de nouvelles technologies et apprendre de nouvelles façons de fonctionner.

L’industrie 4.0 vous intéresse : voici les 6 étapes pour votre projet…

  1. Identifier les différents challenges et problématiques liés au coeur de métier et à la maturité numérique, et fixer ensuite des objectifs dans le temps et sur base de plusieurs expertises (commerce, technologie, expérience).
  2. Identifier les possibilités qu’offre l’industrie du futur avec les équipes.
  3. Identifier les technologies et solutions qui ont le potentiel d’améliorer la performance des opérations, les indicateurs de performance, et mettre en place une feuille de route.
  4. Procéder à des démonstrations de faisabilité pour tester la solution, se forger de l’expérience et créer des collaborations avec des fournisseurs externes.
  5. Apprendre par la pratique. Évaluer les résultats du projet-pilote, revoir l’approche si nécessaire et construire la stratégie de déploiement.
  6. Sur base de l’expérience acquise lors du projet-pilote, adapter la stratégie et définir les étapes suivantes. Déployer la solution !

Les difficultés ne sont pas (toujours) irréversibles…

Posted on Posted in CCI Luxembourg Belge

Et dites-vous bien que nous pouvons sans doute vous aider… si vous connaissez une baisse de régime !

La Chambre de commerce accompagne les entreprises au quotidien, elle sait donc mieux que quiconque qu’aucune règle définitive ne définit un parcours entrepreneurial. Ce qui compte plus que tout, en général, c’est la réactivité du patron, et de son entourage, quand les rouages, tout à coup, et allez savoir pour quelle raison, commencent à se gripper. Petites causes… grands effets, dit la chanson, et c’est bien vrai. Comme en médecine, au plus tôt la pathologie sera mise au jour… au plus tôt des solutions efficaces pourront être trouvées !

Le service Ré-Action, logé à la Chambre de commerce, a fait de ces constats sa méthodologie, il propose aux patrons d’intervenir à plusieurs moments et niveaux, à l’approche ou pendant une période de difficultés, la seule règle étant d’être immédiatement sur la balle. Explications…

L’accompagnement
Lorsqu’une entreprise montre des signes avant-coureurs de faiblesse, ou qu’elle traverse effectivement une période de difficultés, tout le monde l’aura compris, il faut mettre sans tarder l’activité sous monitoring, afin notamment d’identifier les symptômes et autres causes des difficultés qui se font jour. Pour cela, les conseillers mènent généralement un audit (approfondi) de la structure, tout en assurant un suivi. Ré-Action s’appuie donc sur ses outils d’analyse, on pense ici au digital avec la mini-enquête « Je teste la santé de mon entreprise », qui permet d’évaluer rapidement la mise en place des bons processus de gestion au sein de la structure. Cette analyse rapide permet également de jauger d’emblée la situation financière et de voir si les difficultés sont passagères ou structurelles.

Et encore…
Viennent ensuite deux autres démarches, plutôt classiques, à savoir la mise en place d’une collaboration étroite avec l’INASTI pour que, dès le premier retard de paiement, une proposition de mise en contact soit faite à l’entrepreneur. Cette information est, soulignons-le, toujours envoyée à titre tout à fait préventif. Et, par ailleurs aussi, un coaching, ainsi qu’un comité d’avis, pourront également être mis en place, histoire d’entourer le patron, de le prendre vraiment en charge. En effet, l’entrepreneur est souvent seul face à l’adversité. D’où l’intérêt qu’il puisse s’entourer des ressources humaines qui font sens.

L’intervention financière
Dans un deuxième temps, et c’est nouveau, le programme Ré-Action proposera également un soutien financier. Cette intervention sera possible pour les entreprises (personne morale ou indépendant qui se structure en société), à la fois celles qui sont déjà en ‘retournement’, mais aussi celles qui seraient en passe de l’être. Pourquoi ? Tout simplement parce que dans les périodes de difficultés, il est souvent compliqué d’obtenir des lignes de crédits nécessaires au bon fonctionnement de l’entreprise, ou utiles pour sortir de cette spirale. Il était donc essentiel qu’un mécanisme de financement voit aussi (enfin) le jour pour les toutes petites structures de moins de 10 personnes.

Un mécanisme, trois formes…
En l’état, le mécanisme de soutien financier peut donc prendre trois formes distinctes, à savoir une intervention anticipative, lorsqu’une entreprise est en passe de se retrouver en situation de retournement. Il s’agit typiquement d’une structure qui n’obtiendrait pas de ligne de crédit auprès d’un organisme prêteur inquiet sur les perspectives d’avenir de l’activité. Ou alors, une intervention selon les conditions « Fast-Track » de la SOGEPA (1 euro public pour 1 euro privé). Il s’agit ici d’opérer un partenariat avec d’autres organismes prêteurs lors de l’intervention financière. Le partenariat public-privé permet de jouer un effet de levier et de soutenir l’entrepreneur dans ses besoins. Le montant de participation de la SOGEPA est plafonné à maximum 100.000 euros sous forme de prêt ou de participation au capital dans le respect des lignes directrices de la SOGEPA. Et, enfin, une intervention pour les très petites entreprises déjà en retournement. En l’absence de contrepartie privée, la SOGEPA peut soutenir une entreprise à concurrence de maximum 25.000 euros sur la base d’un projet économiquement viable.

CONDITIONS D’ACCOMPAGNEMENT

  • Être une TPE de moins de 10 personnes et constituée en société (personne morale)
  • Être situé en Région wallonne (siège social et d’exploitation)
  • Avoir un projet économique viable
  • Disposer des compétences nécessaires en matière de gestion et de management
  • Être en situation de retournement
  • Avoir un ancrage local fort en termes d’activités et d’emplois (directs et indirects)

Contacts :

S. Wagelmans – 0499 751 468
J-P. Vandenheede – 0476 767 832

La Chambre de commerce du Luxembourg belge à nouveau en deuil !

Posted on Posted in CCI Luxembourg Belge

La Chambre de commerce est une fois encore en deuil et, croyez-nous, la situation est vraiment lourde à surmonter. Cette fois, c’est un pilier opérationnel qui nous a quittés, quelqu’un qui faisait partie des murs, quelqu’un dont les qualités sont saluées de partout.

Fabrice Gourmet, Coordinateur administratif et financier, s’en est allé cette nuit sans nous dire au revoir, terrassé par une crise cardiaque qui lui a ravi la vie en même temps qu’elle nous prenait un proche, un ami, quasi un frère.

Patrons, vous qui l’avez connu, notamment parce qu’il gérait entre autres le Service Aides publiques, vous savez sans doute mieux que quiconque que cette perte est immense. Fabrice était en effet à la fois compétent et très apprécié.

Arrivé en 2003, il y a dix-sept ans, sur la pointe des pieds, il s’était révélé au fil du temps, montrant son intelligence, sa disponibilité, sa rigueur, son engagement pour l’institution aussi. En un mot, il s’était épanoui ici ! Ce caractère entier, modeste et profondément gentil, avait en fait su séduire les patrons et les collègues par sa grandeur d’âme, à tel point qu’on le croyait installé dans les murs de la Chambre pour toujours.

Mais c’était sans compter avec un cœur fragile, d’un point de vue médical s’entend. Car dans l’absolu, et même s’il s’en cachait, Fabrice avait un cœur gros comme ça ! Il avait ce que l’on nomme souvent une vraie gentillesse du cœur… sous une carapace épaisse qui faisait de lui un Ardennais n’acceptant que difficilement de montrer ses sentiments. Fabrice était quelqu’un de très humble, au fond, une vraie belle personne. Pour tout dire, nous l’appréciions comme un collègue, nous l’aimions comme un Ami, nous tenions à lui comme à un frère !

Adieu Fabrice… nous ne t’oublierons pas

Nouveau prêt « Coup de pouce »

Posted on Posted in CCI Luxembourg Belge

Relancer la Wallonie en mobilisant l’épargne privée, voilà l’ambition du Gouvernement en cette période post-Covid. L’idée, concrètement, est de susciter un redéploiement sur le territoire wallon en permettant aux entreprises de mobiliser des ressources au-delà de leurs fonds propres, trop faibles pour beaucoup. Le prêt «Coup de pouce», que l’on connaît, permet, pour rappel, aux particuliers de prêter de l’argent aux entreprises wallonnes et aux indépendants, pour financer leurs activités. Le mécanisme est simple puisqu’en contrepartie, le prêteur reçoit un avantage fiscal qui prend la forme d’un crédit d’impôt annuel (qui s’élève à 4 % pendant les quatre premières années, puis 2,5 % sur les éventuelles années suivantes). Tout le monde y gagne et la région voit ses entreprises aller chercher des fonds qui, auparavant, dormaient sur des comptes.

Ce dispositif a été pensé dans un objectif de relance économique, il s’inscrit donc parfaitement dans le contexte actuel pour permettre aux entreprises de renforcer leur solvabilité via l’épargne privée. Ce qui change, c’est que le produit a été revu, avec notamment des plafonds augmentés, ce dispositif s’étendra jusqu’en 2022.

Modalités du nouveau « Coup de pouce »

Augmentation des plafonds, qui passe de 100.000 à 250.000 euros par emprunteur et de 50.000 à 100.000 euros par prêteur.

  • Durée allongée du crédit, cela pourra désormais être 4, 6, 8 ou 10 ans.
  • Paiements à terme ou échelonnés, avec donc la possibilité de rembourser la totalité du capital en une seule fois (à l’issue de la durée du crédit), ou de faire le choix d’un prêt amortissable présentant (au choix) des remboursements trimestriels, semestriels ou annuels du capital sur la durée prévue.
  • Possibilité de remboursement anticipatif, ce qui est neuf puisque la première version du prêt qui nous occupe ne permettait pas un remboursement anticipé des fonds prêtés.
    Garantie publique sur prêt privé puisque le dispositif prévoit une garantie de remboursement de 30 % de la part de la Région dans certains cas comme une faillite, une réorganisation judiciaire, une dissolution ou une liquidation volontaire ou forcée de l’emprunteur.
  • Possibilité dans le chef de l’emprunteur d’obtenir un prêt subordonné de la SOWALFIN, conjointement donc au prêt « Coup de pouce ». Autrement dit, le Gouvernement de Wallonie permet l’octroi d’un prêt subordonné à côté d’un prêt « Coup de pouce » (montant et durée identiques), avec un minimum de 50.000 euros et un maximum de 250.000 euros (d’autres mécanismes existent pour les plus petites entreprises, on pense au « prêt Ricochet »).

Conditions octroi du prêt subordonné :

  • Il pourra être sollicité conjointement à toute obtention par une PME d’un/de prêt(s) «Coup de pouce», pour un montant global entre 50.000 à 250.000 euros.
  • Il sera plafonné au montant du/des prêt(s) «Coup de pouce» obtenu(s) par la PME.
  • La durée du prêt subordonné sera identique à la durée du prêt «Coup de pouce», avec une franchise de minimum 6 mois comprise dans la durée totale du prêt subordonné.
  • Le taux d’intérêt est fixé à 2,5 %, quelle que soit la durée du prêt subordonné.
  • Les remboursements s’effectuent de façon trimestrielle à l’issue de la période de franchise.

INFO SOCIALE…

Que se passe-t-il si l’un de vos salariés est placé en quarantaine au retour de ses vacances ?

Soit il reçoit un certificat médical « de quarantaine » permettant de justifier l’interruption de travail, soit il doit respecter la quarantaine et peut donc invoquer le cas de force majeure. Ce qui signifie que vous ne devrez pas indemniser ses jours d’absence. En effet, dans ce cas, le travailleur peut faire appel au chômage temporaire pour cas de force majeure (aussi appelé chômage corona). Notons quand même que si la fonction permet le télétravail, celui-ci peut être mis en place. Pour votre info, l’indépendant dans la même situation pourra quant à lui faire appel au droit passerelle.

Nouveau directeur pour TV Lux

Posted on Posted in CCI Luxembourg Belge

La nouvelle était attendue depuis longtemps, depuis janvier en fait, quand l’actuel – et toujours – directeur, Pascal Belpaire, a annoncé son intention de réorienter sa carrière professionnelle. La procédure classique de recrutement s’est alors mise en route, et même si elle a quelque peu été retardée par la crise du Covid-19, elle vient d’accoucher, en cette fin juin, du nom de l’heureux élu, ou plutôt du profil de celui qui a été choisi pour ses compétences et son profil. Le nouveau directeur (au 1er septembre !) s’appelle François Jongen, c’est un spécialiste des médias. Avocat et journaliste, âgé de 58 ans, il est surtout l’un des juristes belges les plus aguerris en droit des médias. Auteur de nombreux articles et ouvrages sur cette matière, il exerce également comme professeur à l’Université de Louvain, en droit des médias et droit de la culture, ainsi qu’à l’Université de Neuchâtel, en Suisse, où il enseigne la rhétorique. Président de l’I.A.D. (Institut des Arts de Diffusion), un temps vice-président du conseil d’administration de la RTBF (‘91-’95), le public connaît aussi ce touche-à-tout des médias par ses chroniques musicales, sous le pseudo de Nicolas Blanmont. Pour TV Lux, ce recrutement est le bienvenu car François Jongen saura, à coup sûr, maintenir la spécificité de notre télé comme média local, tout en consolidant les collaborations avec les autres télévisions régionales et la RTBF, histoire de protéger l’indépendance et l’autonomie qu’a toujours défendues Pascal Belpaire, qui restera l’homme de la nouvelle image de notre télévision locale. On se souviendra entre autres qu’il a été le chef d’orchestre du déménagement dans le bâtiment qui fait aujourd’hui l’identité de TV Lux et qu’il s’est largement investi pour le financement de ce média de proximité auquel il aura consacré 11 ans de sa vie. Bravo et merci Monsieur Belpaire, et nous souhaitons la bienvenue à Monsieur Jongen.

Due Diligence Ready !

Posted on Posted in CCI Luxembourg Belge

Approvisionner les entreprises de manière responsable

Matières premières : la Commission lance un nouveau portail en ligne pour aider l’approvisionnement responsable dans les entreprises Comment vérifier la provenance des métaux et minéraux qui entrent dans la chaîne d’approvisionnement ? Pas simple, en vérité. C’est pour cela que la Commission propose de lancer un nouveau portail, dans le cadre du devoir de diligence (mais qui peut être utile même aux entreprises qui ne sont pas concernées par cette disposition). L’outil est particulièrement pensé pour les PME, mais toutes les entreprises qui utilisent des minéraux et des métaux dans leur chaîne d’approvisionnement sont invitées à s’en servir. Cela permet également de faciliter la conformité avec le règlement de l’Union en matière d’approvisionnement responsable, mais aussi de répondre à une demande croissante du marché par rapport à des minéraux obtenus de manière responsable.

Plus d’infos : https://ec.europa.eu/growth/sectors/raw-materials/due-diligence-ready/toolbox_fr

La FEB a fêté un auguste anniversaire – 125 ans !

Posted on Posted in CCI Luxembourg Belge

Née le 13 février 1895, la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB), première organisation centrale du patronat du pays, a donc tout récemment soufflé ses 125 bougies ! Depuis sa naissance, l’organisation n’a jamais ménagé sa peine pour soutenir les fédérations sectorielles qui la composent, elles sont aujourd’hui une quarantaine, dont la construction, le commerce ou l’industrie, qui représentent ensemble quelque 50.000 sociétés, contre moins de 200 à sa naissance. On précisera pour tous ceux qui s’interrogent quant à la fonction d’une telle fédération… que la FEB a, d’une part, un rôle de services auprès de son ‘membership’ et, d’autre part, une fonction de lobby, en sa qualité de représentante des patrons !