Une priorité à régler pour le Fédéral !
Dans une entreprise moyenne, selon des chiffres de 2010, 3 salariés sur 100 avaient été malades pendant plus d’un mois. Aujourd’hui, une dizaine d’années plus tard, ce chiffre grimpe à 5/100. Concrètement, chez nous, alors que nous ne vivons ni à Tokyo, ni à New-York, fin juin 2020, plus de 450.000 salariés et indépendants étaient malades depuis plus d’un an. Enorme, non ?
La situation s’aggrave… et ne fait qu’empirer. Et ce n’est pas la crise sanitaire qui va inverser la tendance, que du contraire. Après un an, on sait que l’impact sera même majeur sur la santé mentale de la population, avec des citoyens actifs confrontés à l’isolement, au déséquilibre entre travail et vie privée, qui ont pour beaucoup perdu le sens de leur vie !
Tenter de prévenir…
Et c’est là que se loge tout l’enjeu pour nos dirigeants, conscients des retombées de cette problématique parlant d’absentéisme et, bien sûr aussi, de coûts pour la sécurité sociale. Pour tenter d’y voir plus clair, le gouvernement fédéral a décidé de libérer une enveloppe de 5,5 millions d’euros pour mener une approche empirique en trois phases, selon qu’il s’agira de salariés, d’indépendants ou de fonctionnaires.
Une approche en trois phases !
Dans un premier temps, c’est-à-dire jusqu’en décembre 2021, une campagne de sensibilisation va être lancée avec l’objectif, d’une part, de se centrer sur la détection des premiers signes d’apparition de potentiels burnout et, d’autre part, d’envisager des solutions et aides concrètes.
Prévenir les risques de troubles psychosociaux
Ajoutons qu’en deuxième phase, autrement dit de maintenant jusqu’en décembre 2022, et pour un budget global de 4,5 millions, l’accent sera mis sur la prévention des risques psychosociaux. L’objectif, ici, est d’éviter les situations à risque et d’offrir des conseils ciblés aux personnes dites à haut risque.
Résilience mentale au travail (à partir de 2022)
Le troisième volet de l’approche qui est voulue par le gouvernement ira ensuite plus largement vers le grand public. En effet, dès 2022, on proposera un socle commun de mesures pour l’ensemble de la population active, complété par des mesures spécifiques.