Chambre wallonne de Commerce et d’Industrie: les 5 lignes directrices

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1. MAILLAGE
Un des points forts des chambres de commerce et d’industrie est qu’elles combinent enracinement local et insertion dans un réseau mondial d’homologues (« GLOCALISATION »). Une attention toute particulière est à porter à la valorisation de ce formidable atout, ce bien entendu au profit des entreprises wallonnes et du développement de l’activité économique et de l’emploi dans notre Région.

On peut d’écrire l’opportunité en plusieurs cercles concentriques:
– la Wallonie d’abord, au départ du rôle de chaque CCI de contribuer, avec les autres opérateurs, à la stratégie de développement de sa sous- région et d’y inscrire des enjeux de dimension wallonne, comme le Plan Marshall 2022 ou plus particulièrement les pôles de compétitivité, la dorsale ferroviaire wallonne ou l’attraction des investissements;
– les espaces de voisinage de la Wallonie, notamment Brussels Metropolitan, nos partenaires du VOKA (au sein aussi de la Fédération nationale des Chambres de Commerce belges) ainsi que les chambres de commerce étrangères voisines s’inscrivant dans le développement transfrontalier, la coopération territoriale européenne et ses programmes ( Eurométropole Lille-
Courtrai-Tournai, France-Wallonie-Flandre, Grande Région et Euregio Meuse-Rhin);
– les autres chambres de commerce en Europe et sur les autres continents, en liaison avec le réseau des chambres de commerce belgo-luxembourgeoises à l’étranger.

CE MAILLAGE ACTIF PREND PLUSIEURS FORMES, DONT :

  • AU NIVEAU WALLON, L’ÉCHANGE DES BONNES PRATIQUES ENTRE LES CHAMBRES (« bibliothèque des bonnes actions »)
  • AU NIVEAU INTERNATIONAL, LA VALORISATION PAR LA
    CCIW, CHAQUE ANNÉE, D’UNE COLLABORATION STRUCTURELLE AVEC UNE CHAMBRE DE COMMERCE ÉTRANGÈRE NON VOISINE (MISSION ÉCONOMIQUE ET RECHERCHE DE COMPLÉMENTARITÉS ENTRE MEMBRES).

2. UN ENVIRONNEMENT DE COMPÉTITIVITÉ
L’apolitisme des CCI ne les empêche pas de refléter le point de vue de leurs membres et de rechercher sans cesse ce qui est le mieux pour eux. On connaît la formule « Pas de profit, pas d’entreprise. Pas d’entreprise, pas d’emploi ».

Les entreprises ont un besoin énorme d’un cadre favorisant l’attractivité, la compétitivité et la créativité, un cadre aussi permettant d’oser et de faire du « smart & amazing entrepreneurship ».
Et les fondements même de notre modèle dit rhénan (combinant efficience économique et justice sociale) risquent d’être complètement remis en cause si nos entreprises sont confrontées à des difficultés de compétitivité ne leur permettant pas de rivaliser correctement avec leurs concurrentes européennes. Certes, la compétitivité est un concept assez large, incluant notamment les relations sociales, la créativité, l’innovation technologique, la qualité du marketing et du design, etc.. Il n’empêche que les coûts de production (notamment les salaires et l’énergie) ainsi que les charges administratives constituent des éléments de référence importants qui méritent une comparaison permanente avec ceux de nos concurrents européens, à commencer par nos voisins. En outre, ces points sont systématiquement repris dans les questions posées par les investisseurs étrangers potentiels.

CE BENCHMARKING PERMANENT INDUIT LES MODALITÉS SUIVANTES :

  • L’ADOPTION DE MÉCANISMES DE CORRECTION CONCERTÉS
  • LA GESTION DE L’EFFET-RETOUR PAR UN SYSTÈME DE RÉDUCTION GRADUELLE DE TAUX, BÂTI SUR LA CORRÉLATION ENTRE UNE RÉDUCTION PROGRESSIVE GARANTIE SUR UNE PÉRIODE DE QUELQUES ANNÉES ET UN MEILLEUR RENDEMENT DE L’IMPÔT OU DE LA COTISATION
  • UNE POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE GLOBALE PRENANT EN COMPTE LES BESOINS COMPÉTITIFS DE NOS ENTREPRISES
  • UN PROCESSUS CONTINU DE SIMPLIFICATION ADMINISTRATIVE, BASÉ SUR LE PRINCIPE DE CONFIANCE ET ÉVITANT À L’ENTREPRISE DE DEVOIR RÉINSCRIRE SYSTÉMATIQUEMENT TOUS SES ÉLÉMENTS D’IDENTIFICATION

3. COHÉRENCE WALLONNE
La Wallonie se redresse et l’urgence doit être à l’ordre du jour: le mouvement est à amplifier et à accélérer en ne dispersant pas les forces. Un esprit général d’action commune s’impose pour valoriser les points forts de la Wallonie, remédier à ses faiblesses et lever les obstacles affectant son développement: il est fait de consensus au niveau des familles politiques francophones et des partenaires sociaux. En s’inspirant ainsi du vieil adage africain: « Tout seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin. »

C’EST AINSI QUE LA NÉCESSAIRE COHÉRENCE WALLONNE PASSE PAR :

  • DES POSITIONS COMMUNES À PRENDRE PAR LES LES TROIS ORGANISATIONS OMNISECTORIELLES WALLONNES REPRÉSENTATIVES DES ENTREPRISES (UWE, UCM ET CCIW);
  • UN PARTENARIAT ÉTROIT ENTRE LES CCIW ET L’AWEX;
  • UNE RECONNAISSANCE DE L’APPORT DE LA DIVERSITÉ CULTURELLE ET PARTICULIÈREMENT DES DIASPORAS D’IMMIGRATION AU DÉVELOPPEMENT DE LA WALLONIE, NOTAMMENT PAR L’ACCOMPAGNEMENT D’ENTREPRISES WALLONNES VERS LES MARCHÉS DE LEURS PAYS D’ORIGINE.

4. RESPECT DU CLIENT
Les CCIW vivent par et pour leurs clientes, les entreprises: il s’agit de bien les consulter pour mieux les servir sans duplication ou perte de temps.

CONSULTER RÉGULIÈREMENT LES ENTREPRISES, C’EST AUGMENTER LEUR DEGRÉ DE CONFIANCE EN RÉPERCUTANT LEURS POSITIONS ET PRÉOCCUPATIONS. LES DIFFÉRENTS ÉVÉNEMENTS ET CONTACTS ORGANISÉS AINSI QUE LE MAGAZINE PEUVENT Y CONTRIBUER.
5. L’EMPLOI, UNE PRIORITÉ
L’emploi est une préoccupation fondamentale des CCIW en ce qu’il est porteur de dignité humaine et d’utilité sociale tout en traduisant l’expansion des entreprises.

C’EST POURQUOI LES CCIW ESTIMENT SOUHAITABLE D’ENTAMER OU POURSUIVRE UNE RÉFLEXION SUR LES PISTES SUIVANTES :

  • RENDRE POSSIBLE AUX DEMANDEURS D’EMPLOI CRÉANT LEUR PROPRE ENTREPRISE, LE MAINTIEN DE L’ALLOCATION DE CHÔMAGE LE TEMPS NÉCESSAIRE AU DÉMARRAGE DE L’ENTREPRISE;
  • AU DÉPART DES RESSOURCES HUMAINES DISPONIBLES DANS LES SERVICES PUBLICS, OIP ET INTERCOMMUNALES CONCERNÉS, AINSI QU’AUPRÈS DES CCIW, DÉSIGNER UNE PERSONNE-POINT FOCAL POUR CHAQUE JEUNE ENTREPRISE, CHARGÉE DE L’ORIENTATION, DE L’ACCOMPAGNEMENT ET DU SUIVI DES CONTACTS NÉCESSAIRES AUPRÈS D’OPÉRATEURS PUBLICS COMME PRIVÉS.

Rôle et ambition de la CCIW

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Élu Président de la Chambre Wallonne de Commerce et d’Industrie (CCIW) au milieu de l’année passée en succession de l’excellent Jean-Pierre Hermant, je poursuis ma mission de service à l’entreprise. Et ce avec les atouts formidables constitués de la cohérence unissant les 6 Chambres wallonnes, de leur bonne situation financière et du programme fort que nous nous sommes donnés ensemble au niveau de la CCIW: maillage, environnement de compétitivité, cohérence wallonne, respect du client et priorité à l’emploi. La CCIW a ainsi un rôle de défense des intérêts professionnels de ses membres (les 6 Chambres précitées), de porte-parole unique et de coordination de leurs activités au niveau wallon. Cette fonction vaut aussi pour toute question de développement local se situant sur le territoire d’au moins deux Chambres wallonnes ou encore impliquant une d’elles et des opérateurs frontaliers.

L’entreprise est le client sur base d’un principe d’une clarté incontestable: pas de profit, pas d’entreprise; pas d’entreprise, pas d’emploi. Et l’interaction est belle:
– d’une part, la Wallonie, les Wallonnes et les Wallons ont besoin de plus d’entreprises et de plus d’entreprises en croissance;
– d’autre part, les entreprises doivent pouvoir compter sur un partenariat efficient avec la Wallonie, niveau de pouvoir compétent pour de plus en plus de matières les intéressant directement.

Mon ambition est de rendre cette interaction de plus en plus porteuse, et ce au mieux des intérêts de nos entreprises. Aussi en contribuant à ce que l’acte d’entreprendre soit respecté, favorisé et facilité, notamment par l’amélioration du cadre nécessaire à la compétitivité et la suppression des « nœuds » administratifs chronophages.

Un processus continu de simplification administrative est ainsi en cours. Il faut le renforcer au départ de nos suggestions: il doit être globalement basé sur le principe de confiance, par exemple en évitant à l’entreprise de devoir réinscrire systématiquement tous ses éléments d’identification dans toute procédure publique. Ainsi, tout « nœud » administratif inutile est à remettre en cause et je vous remercie de bien vouloir signaler à votre Chambre de Commerce ceux dont vous auriez connaissance. Avec les Chambres, nous en avons déjà identifié beaucoup, mais la qualité documentaire ne pourra que renforcer notre action dans ce sens.

N’hésitons jamais ensemble à dire la vérité.

Philippe Suinen,
Président,
Chambre Wallonne de Commerce et d’Industrie

Alexandre Grosjean réélu à la Présidence de la CCILVN

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Ce lundi 8 juin, Alexandre Grosjean a été réélu Président de la CCI Liège-Verviers-Namur. Un second mandat d’une durée de 3 ans voté à l’occasion de l’Assemblée Générale de la Chambre de Commerce.

En juin 2012, Alexandre Grosjean succédait à Michel Grignard à la Présidence de la CCI Liège-Verviers-Namur. Dans le cadre de l’Assemblée générale de la CCI qui s’est tenue ce lundi 8 juin, le Conseil d’administration a décidé de lui réitérer sa confiance en l’élisant à l’unanimité pour un second mandat de 3 ans.

CCI-GardenParty-Namur-150608Une vision payante

Au cours de sa première mandature, Alexandre Grosjean s’était attelé à clarifier la structure de la CCI. «Tant au niveau de son organisation opérationnelle que de son conseil d’administration, celle-ci pêchait en effet par un certain manque de clarté, explique-t-il. Nous avons décidé de simplifier les choses en nommant un Directeur général en la personne de Thierry Streel. La structure du CA a également été revue. Celle-ci s’appuie désormais sur une vice –Présidente (Anne-Catherine Trinon) et une équipe rajeunie de 15 administrateurs représentatifs du tissu économique des provinces de Liège et Namur.»

Une réorganisation qui a porté ses fruits : « Les chiffres nous donnent en effet le sentiment que la vision proposée est la bonne. Après avoir enregistré des pertes en 2012 puis atteint l’équilibre en 2013, la CCI a renoué avec les bénéfices en 2014.»

Le plus grand réseau business

Alexandre Grosjean l’espère, son prochain mandat sera celui de la pérennité : « La nouvelle programmation FEDER a décidé de ne plus nous accorder de soutien dans la réalisation de certaines de nos activités. C’est donc dans une optique d’autonomie totale que nous envisageons l’avenir. Pour relever ce défi, nous savons que nous devons nous démarquer de la concurrence en proposant, notamment, des évènements business toujours plus originaux. Notre évènement POP-UP du 18 juin en sera une belle illustration. A terme, notre ambition est bien de demeurer le premier réseau d’affaires sur les provinces de Liège et de Namur.»

Et Alexandre Grosjean de conclure : «Pour mener à bien cet objectif, nous avons encore de très gros projets dans nos cartons que nous ne tarderons pas à dévoiler.»

 

Liégeois d’origine mais Verviétois d’adoption, Alexandre Grosjean (45 ans) est Directeur des ventes PME pour Bruxelles et la Wallonie chez Proximus. En 2010, il a créé la société Chocol@ (ww.chocol-at.be) aux côtés du chocolatier Jean-Philippe Darcis. Il préside depuis 2012 aux destinées de la CCI Liège-Verviers-Namur.